Apple : une sombre affaire d’homicide résolue grâce à l’app Santé de l’iPhone du meurtrier

Aux États-Unis, l’application Santé disponible sur iOS a été utilisée comme preuve dans un procès pour homicide. L’alibi du meurtrier a été démonté grâce aux données récoltées par l’app le soir du meurtre.

Le site Ubergizmo évoque aujourd’hui un nouveau succès lié aux produits et services d’Apple, après qu’un cycliste britannique ait été sauvé de la noyade grâce à son Apple Watch. Un homme aurait été trahi par son iPhone et les données récoltées par l’app Santé, le soir où il était incriminé pour homicide.

Aux US, l’app Santé sur iPhone démonte l’alibi d’un meurtrier

Nos smartphones savent beaucoup de choses sur nous. Sur iOS, tous les iPhone disposent par défaut de l’application Santé. Cette dernière regroupe les données de santé d’applications tierces déjà installées sur un iPhone ou une Apple Watch. Elle enregistre par exemple le niveau sonore moyen des écouteurs, au cours des sept derniers jours. Elle regroupe également la distance (marche et course) parcourue par son utilisateur. Et notamment, le nombre de pas effectués dans la journée.

Aux États-Unis, les enquêteurs se sont servis des données récoltées sur l’app de l’iPhone de Jeff West, pour s’en servir comme preuve. L’homme était accusé depuis 2018 d’homicide volontaire envers sa femme, Kathleen West. S’il avait toujours clamé son innocence, ce dernier aurait tout simplement été trahi par son iPhone et l’app Santé, une première.

Comment ? Jeff West avait déclaré qu’il avait dormi de 22 h 30 à 5 h 15 du matin cette nuit-là. Le souci, c’est que l’app Santé a démontré qu’il avait effectué une vingtaine de pas entre peu après 23 heures du soir, contredisant de facto son alibi. Même constat pour l’iPhone de sa femme, qui indiquait un arrêt de ses mouvements dès 22 h 54.

Bien évidemment, l’app Santé n’est pas la seule preuve utilisée contre Jeff West. Ses empreintes digitales ont notamment été retrouvées sur l’arme du crime. En revanche, Ubergizmo indique que ces données auraient largement aidé à faire pencher le jury en sa défaveur. L’homme a été jugé coupable, en plus d’écoper une peine de 16 ans de prison ferme.

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