Cette énorme araignée qui affole la toile voudrait bien vous faire un câlin

Cette énorme araignée originaire d’Australie s’appelle Charlotte. Voudriez-vous lui faire un câlin ? Si elle a un nom, c’est parce que c’est l’une des plus grosses jamais répertoriées, et qu’elle a élu domicile dans un refuge. L’association a eu la bonne idée de poster une photo de Charlotte pour Halloween, histoire de lever des fonds pour un refuge spécialement dédié aux animaux de la ferme.

Elle devait vous attendrir ! Charlotte l’araignée et ses huit petits yeux est l’un des plus grand spécimen connu de Sparassidae, puisqu’elle fait une quinzaines de centimètres une fois ses petites patounes étendues à leur maximum. C’est une chasseuse de petits insectes qui, n’en déplaisent aux arachnophobes, ne représente aucun danger pour l’homme. Alors, c’est sûr, c’est tout le contraire d’un lolcat.

Mais elle et ses congénères de nombreuses autres espèces sont très utiles, bien qu’indirectement, à l’homme. Au lieu de tisser une toile, elle approche doucement ses victimes (principalement des grillons et cafards dont elle contribue à limiter la population) avant de leur sauter dessus. Ce n’est pas le premier spécimen aussi imposant que l’on retrouve. Mais là où l’histoire devient mignonne même pour ceux et celles qui n’aiment pas les araignées, c’est lorsque l’on connaît l’identité de ceux qui sont à l’origine de cette photo.

Après avoir été découverte l’année dernière, Charlotte a élu domicile dans un refuge, Barnyard Betty’s Rescue. Pour surfer sur Halloween, les bénévoles du refuge ont posté des photos de la bestiole, en se disant que Charlotte pourrait faire le buzz autour d’une campagne de financement participatif. Ils rêvent en effet de créer une ferme permanente prévue pour accueillir, entre autres, du bétail abandonné.

Et cela n’a pas loupé : l’image a été vue plus de 20 millions de fois en l’espace d’une petite semaine. Les responsables de l’association ont déjà réussi à rassembler 13.121 dollars australiens sur les 50.000 requis pour leur projet. Bref, de quoi presque donner envie de faire des câlins à Charlotte. Qui, on l’espère, ne nous mordra pas.