ChatGPT : George R.R. Martin (Games of Thrones) poursuit OpenAI en justice

George R.R. Martin, auteur de la célèbre saga Game of Thrones, s’est joint à la Guilde des auteurs américains afin de poursuivre OpenAI en justice. La plainte affirme que la société à l’origine de ChatGPT commet une “violation massive des droits d’auteur”.

Bien que les images générées par l’IA ne puissent pas être protégées par des droits d’auteur, cette notion reste floue. En effet, les entreprises d’IA puisent largement dans le web pour collecter des données afin d’entraîner leurs chatbots. D’ailleurs, plusieurs artistes ont poursuivi OpenAI et Meta pour les mêmes raisons. Mais cette fois, c’est au tour de la puissante Guilde des auteurs américains de s’en prendre au créateur de ChatGPT.

Crédit photo : Wikimedia

L’auteur de Game of Thrones s’est ainsi joint à ses confrères de l’Authors Guild, dont Jonathan Franzen et John Grisham, pour poursuivre OpenAI en justice. La plainte accuse OpenAI de violation du droit d’auteur et de vol à “grande échelleen formant des chatbots avec des œuvres de fiction écrites par des êtres humains.

ChatGPT : l’intelligence artificielle concurrencerait des écrivains bien humains

L’Authors Guild affirme ainsi qu’en entraînant ces grands modèles de langage (LLM) sur des documents écrits, n’importe qui peut générer “des textes qu’il paierait autrement à des écrivains pour les créer“, en produisant des “œuvres dérivées” qui concurrencent directement les créateurs humains.

De plus, elle accuse également OpenAI de procéder sans autorisations. Les plaignants attendent ainsi des dommages-intérêts de la part d’OpenAI “pour la perte de l’opportunité d’obtenir une licence pour leurs œuvres et pour l’usurpation de marché“. Enfin, la plainte reproche à OpenAI de permettre à des tiers de créer des entreprises lucratives grâce à l’interface de programmation d’applications (API) de ChatGPT.

Le procès indique ainsi : “ChatGPT crée d’autres produits dérivés des œuvres protégées par le droit d’auteur. Des entreprises se développent pour vendre des prompts qui permettent aux utilisateurs d’entrer dans le monde des livres d’un auteur et de créer des histoires dérivées à l’intérieur de ce monde“.

Ce n’est pas la première action en justice de ce type. En effet, Sarah Silverman a poursuivi OpenAI en juillet, arguant que ChatGPT d’OpenAI et LLaMA de Meta s’entraînaient illégalement en utilisant ses écrits.

Source : avclub