Des chercheurs vont tenter de ramener des morts à la vie

Des chercheurs américains vont tenter de ramener des morts à la vie. Ira Pastor, PDG de BioQuark, a indiqué vouloir faire des tests en Amérique latine, afin de “réveiller” des patients en état de mort cérébrale. Le but de la manœuvre est de les faire passer à un état “de conscience minimale”. Un projet qui soulève de nombreuses questions éthiques.

La science continue encore et toujours de progresser. Des projets sérieux de greffe de tête sont à l’étude et nous sommes déjà parvenus à reconnecter la moelle épinière de rats. Et il est même possible de modifier le code génétique d’enfants pas encore nés… Ici, l’idée des chercheurs de BioQuark serait de ramener des personnes en état de mort cérébrale à la vie, dans un état de “conscience minimale”.

Les chercheur de la société BioQuark vont essayer de ramener des morts à la vie

C’est le patron de cette société américaine, Ira Pastor, qui a indiqué dans une interview de la revue STAT que des essais seront effectués dans “un pays d’Amérique latine”. Pour parvenir au résultat escompté qu’est l’ “état de conscience minimale”, plusieurs techniques seront utilisées en simultané :

  • Une stimulation du nerf médian situé le long du bras (méthode permettant déjà de faire sortir les gens du coma).
  • L’introduction de cellules souches (issues de la graisse du patient) dans le cerveau.
  • L’injection dans la moelle épinière de protéines chimiques créées en laboratoire.
  • Un traitement au laser transcranien (qui en temps normal a des effets neuroprotecteurs sur les personnes ayant fait un AVC)

Ira souligne :

Si une récupération complète des patients en état de mort cérébrale est bien l’objectif à long terme, ce n’est pas l’objectif principal de ce premier protocole.

Un projet qui semble fou, et, qui l’est vraiment ? Ce n’est pas pour rien si les tests seront effectués en Amérique latine : les faire aux USA est interdit. Des questions éthiques sont donc à soulever : les personnes en état de mort cérébrale ne peuvent donner leur consentement, et risqueraient bien de se retrouver dans un état végétatif…

De plus, comment justifier à ces personnes leur “retour” ? La morale risque bien d’en prendre un coup avec ce genre d’expériences, qui, même si elles apportent des résultats, semblent aller au-delà de ce que l’Homme devrait être capable de faire…