Corée du Nord : les États-Unis alertent le monde contre deux virus extrêmement dangereux Par David Igue le 15 novembre 2017 Un groupe de hackers d’élite nord-coréens est accusé par les États-unis d’être derrière deux virus informatiques impliqués dans plusieurs cyberattaques à travers le monde. Ce n’est pas la première fois que la Corée du Nord est pointée du doigt par les autorités américaines. Des alertes concernant le même groupe, baptisé Lazarus, avaient déjà été émises un peu plus tôt cette année. Des hackers nord-coréens mènent depuis 2016 une campagne de piratage ciblant les banques, l’industrie aérospatiale et les servies de télécommunication aux États-Unis et dans d’autres pays, selon des alertes publiées conjointement par le Département américain de la Sécurité intérieure et le FBI. Des détails techniques de ces cyberattaques ont également été mis en ligne dans le but d’aider les entreprises à se protéger. Plusieurs millions de dollars auraient par exemple été dérobés aux banques. Les États-Unis accusaient déjà la Corée du Nord d’être derrière le virus WannaCry. Alertes contre deux virus informatiques venus de Corée du Nord Les alertes contiennent des adresses IP associées à Volgmer, un redoutable cheval de Troie conçu pour fournir un accès discret à un système compromis. Un autre virus baptisé FAILCHILL est également cité dans les rapports. Les deux malwares permettent aux pirates de prendre à distance le contrôle complet d’un système. D’après les experts, « Lazarus », le groupe accusé d’être derrière ces virus serait à l’origine du vol de plusieurs millions de dollars dans des banques à travers le monde. Les services fédéraux américains accusent par ailleurs le groupe de pirates d’être directement lié au gouvernement nord-coréen. Selon eux, Volgmer et FALLCHILL font partie d’un programme baptisé « Hidden Cobra », qui a été créé par la Corée du Nord dans le but de déployer des cyberattaques contre les États ennemis. Le gouvernement américain avait déjà émis un avertissement à propos de ce programme plus tôt cette année, affirmant qu’il s’infiltrait dans les réseaux de l’armée, des médias, mais aussi de la finance dans plusieurs pays. La rédaction vous conseille : Piratage de coordonnées bancaires : 25 sites français en ont fait les frais, voici la liste ! Article précédent Netflix : une attaque phishing très crédible vise des millions de comptes novembre 7, 2017 Article suivant Piratage : des hackers prennent le contrôle d’un Boeing 757 à distance novembre 16, 2017
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