Covid-19 : les chiens peuvent détecter les personnes positives 9 fois sur 10

Le COVID-19 serait parfaitement détectable à l’odeur par les chiens, révèle une étonnante nouvelle étude menée par l’Agence régionale de Santé d’Île-de-France, l’AP-HP et l’École nationale vétérinaire d’Alfort, située dans le Val-de-Marne. Sur 355 personnes positives, neuf chiens ont repéré le virus dans 97 % des cas.

Chiens détection COVID-19
Le COVID-19 est aisément détecté par les chiens. Crédits image Medical Detection Dogs

L’Agence régionale de Santé d’Île-de-France, l’AP-HP et l’École nationale vétérinaire d’Alfort, située dans le Val-de-Marne, l’affirment : les chiens sont capables de détecter les personnes infectées à la COVID-19. C’est du moins la conclusion d’une étude menée conjointement entre mars et avril 2021.

97 % des patients positifs à la COVID-19 détectés par des chiens lors d’une étude, le dépistage canin « très prometteur »

L’étude, menée entre le 16 mars et le 9 avril 2021, a réuni 335 personnes qui ont toutes fait l’objet d’un test PCR et d’un prélèvement d’échantillon de sueur sous l’aisselle. Sur ces 335 personnes, 109 ont été diagnostiquées positives au COVID-19. Le chiffre le plus impressionnant de cette étude concerne les neuf chiens mobilisés pour l’expérience. En l’occurrence, 97 % des personnes positives au COVID-19 ont été détectées par les chiens.

« On avait confiance en nos chiens » a indiqué Dominique Grandjean, professeur à l’École nationale vétérinaire d’Alfort, au micro de BFMTV. « Les résultats sont excellents » ajoute-t-il. Le plus étonnant concerne les personnes asymptomatiques. En l’occurrence, 100 % des cas ont été repérés par les neuf chiens. « Sachant que l’objectif, c’est quand même justement d’aller dépister les porteurs de virus chez les gens qui sont asymptomatiques ou très peu symptomatiques » conclut-il.

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En revanche, le temps de formation des chiens est assez long puisqu’il faut compter 6 à 8 semaines. Dominique Grandjean indique être actuellement à la recherche de solutions pour accélérer le processus. « On est en train de travailler sur des moyens pour réduire le temps de formation » a-t-il indiqué. « Le gouvernement attendait cette démonstration pour prendre ses décisions ».

En outre, le professeur à l’École nationale vétérinaire d’Alfort souligne que ce processus pourrait, à terme, fonctionner avec d’autres maladies virales. « Si on a fait cette expérimentation sur une maladie virale, cela veut dire que dans l’avenir, d’autres maladies virales pourront également être dépistées par le chien » a-t-il ajouté.

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