Dota 2 : une équipe d’esport russe expulsée des qualifications

Lors d’un match de qualification d’une compétition sur Dota 2, célèbre jeu en arène de Valve, un joueur a dessiné un “Z”. Ce symbole étant considéré comme un signe de soutien à l’invasion Russe de l’Ukraine, la sanction a été immédiate… 

Les représailles envers la Russie depuis l’invasion de l’Ukraine se succèdent. Plus tôt cette année, EA Sports a purement et simplement supprimé l’intégralité des équipes russes de son jeu FIFA 22. C’est cette fois une équipe d’esport tout entière qui a été expulsée d’une compétition officielle. En cause : un joueur russe nommé Dota 2 Ivan “Pure” Moskalenko. Lors d’une partie de qualification, celui-ci a profité d’une pause pour dessiner un “Z” géant sur la carte.

Ivan “Pure” Moskalenko – Crédit : Virtus.pro

Dota 2 : le joueur dit ne pas avoir dessiné le “Z” intentionnellement

Selon un rapport de Yahoo, l’incident a eu lieu lors d’une pause dans un match de demi-finale impliquant l’équipe Russe Virtus.pro. Celle-ci jouait alors sous le nom de “Outsiders” afin d’échapper à l’interdiction de l’ESL concernant les équipes esports basées en Russie. Ivan “Pure” Moskalenko a alors dessiné un “Z” sur la minimap de la partie. Le joueur, ainsi que l’intégralité de son équipe, ont été immédiatement disqualifié de l’ESL One Stockholm Major. 

Selon certains observateurs, la lettre “Z” est associé à un signe de ralliement à la cause Russe. En effet, ce signe est actuellement utilisé sur le champ de bataille afin d’identifier les troupes de Vladimir Poutine. Les deux armées utilisant globalement le même matériel, celui-ci permet de différencier amis et ennemis.

Le joueur s’est défendu, invoquant une simple erreur. Celui-ci déclare ainsi : “Il y a eu une longue pause dans le jeu. Les gars et moi étions en train de parler et de dessiner sur la minimap […] Lorsque nous avons réalisé ce que mon dessin s’est avéré être exactement, nous avons essayé de le dissimuler. Je ne voulais offenser personne, c’est arrivé par accident.”

Certains éditeurs, comme Epic Games ou encore CD Projekt Red, ont suspendu leurs ventes en Russie. Pour faire face à ces sanctions, le gouvernement de Vladimir Poutine a légalisé le piratage en ligne des jeux et logiciels.

Source : pcgamer