GPT-5 : le PDG de DeepMind tacle la dernière IA d’OpenAI
Le patron d’OpenAI, Sam Altman, vante régulièrement les qualités de la dernière IA de l’entreprise, GPT-5. Mais selon Demis Hassabis, PDG de Google DeepMind et figure majeure de la recherche en IA, celle-ci ne serait pas si intelligente que ça.
Après des années d’attente et de multiples rumeurs, OpenAI a enfin déployé sa nouvelle IA. Sorti le mois dernier, GPT-5 affiche des performances supérieures, bien que certains lui préfèrent GPT-4o, jugée plus amicale. Toutefois, la dernière IA d’OpenAI serait particulièrement intelligente. En effet, selon certains responsables d’OpenAI, GPT-5 serait aussi intelligente qu’un doctorant. Le patron d’OpenAI lui-même, Sam Altman, a affirmé que « Avec GPT-5, c’est comme parler à un expert, un véritable expert de niveau doctorat dans n’importe quel domaine ».
Mais le PDG de Google DeepMind et lauréat du prix Nobel l’an dernier, Demis Hassabis, n’est pas de cet avis. En effet, selon lui, GPT-5 ne dispose pas des capacités cognitives de véritables scientifiques bien humains. Celle-ci serait par exemple incapable de « repérer un schéma issu d’un autre domaine » et de l’appliquer ailleurs.
GPT-5 : « Ce ne sont pas des intelligences de niveau doctorat »
« On entend souvent certains de nos concurrents parler de ces systèmes modernes comme étant des intelligences de niveau doctorat », a-t-il déclaré. « Je pense que c’est absurde. Ce ne sont pas des intelligences de niveau doctorat. Elles ont certaines capacités qui atteignent ce niveau, mais elles ne sont pas capables de manière générale. »
Le responsable ajoute que, si performantes soient-elles, même les meilleures IA sont susceptibles de commettre des erreurs élémentaires. Il est vrai qu’OpenAI insiste sur ce point, ChatGPT disposant en permanence d’une banderole avertissant que « ChatGPT peut commettre des erreurs. Il est recommandé de vérifier les informations importantes. »
« En fait, comme nous le savons tous en interagissant avec les chatbots actuels, si l’on pose une question d’une certaine manière, ils peuvent commettre des erreurs élémentaires, même en mathématiques de lycée ou en simple comptage », ajoute le PDG de DeepMind.
Source : futurism