Kaamelott a un point en commun avec South Park, selon la mère d’Alexandre Astier

Mère d’Alexandre Astier, Joëlle Sevilla campe le rôle de Dame Seli dans Kaamelott. D’après elle, le rythme de production particulier de la série ressemble fortement à celui de South Park.

L’attente commence à devenir longue. En 2017, Alexandre Astier annonçait pourtant que le tournage de Kaamelott le film allait bien démarrer. Sauf qu’il n’est toujours pas sorti dans les salles obscures, quatre ans après. Prévu initialement pour le 29 juillet puis pour le 25 novembre, Kaamelott : Premier Volet a finalement été reporté sine die.

En cause, la pandémie de coronavirus qui empêche les salles de cinéma d’ouvrir leurs portes au public. L’équipe étant déterminée à le proposer au public sur grand écran, il faudra encore s’armer de patience avant de pouvoir le découvrir. 

En attendant, vous pouvez toujours vous plonger dans les premières informations dévoilées sur le scénario de Kaamelott : Premier volet. En l’occurrence, il est fort possible que la légendaire Excalibur ait perdu son pouvoir. L’attente autour de film est en tout cas proportionnelle au succès énorme de la série. Laquelle a notamment profité d’un « coup de pouce du destin », d’après Joëlle Sevilla. Pour mémoire, il s’agit de la mère d’Alexandre Astier qui joue dans la série à succès.

Kaamelott : des conditions de production proches de celles de South Park

Interrogée par Thomas Combret, elle souligne ainsi que la manière de produire Kaamelott à l’époque était pour le moins singulière. « La série, c’était normal qu’on ait le texte le matin. Parce qu’il finissait de l’écrire aussi », raconte-t-elle avant d’ajouter : « On montait ici, à l’intérieur de l’Acting, et puis ça montait à Paris la veille ou l’avant-veille de la diffusion ». Soit une manière de travailler qui serait aujourd’hui « inconcevable » dans le milieu très normé de la production audiovisuelle.

Et le vidéaste Thomas Combret de faire un parallèle avec South Park, la série d’animation étant selon lui produite comme Kaamelott. Pour étayer son propos, il cite le documentaire Six Days To Air qui raconte comment les équipes conçoivent un épisode de South Park. Six jours sont notamment nécessaires pour l’écriture, le dessin, l’animation et le doublage. Et l’épisode est parfois livré au dernier moment au diffuseur. A l’instar de Kaamelott, souligne Joëlle Sevilla.