L’abus de télévision nuit à votre cerveau, voici la preuve

Passer trop de temps à regarder la télévision peut avoir un impact très négatif sur la santé de votre cerveau lorsque vous vieillissez. Telle est la conclusion de trois études scientifiques fraîchement publiées. 

On apprécie se vautrer devant pour regarder nos programmes fétiches. D’autant que désormais, il existe des TV aussi imposantes que perfectionnées depuis l’émergence des TV OLED, QLED ou LED. Regarder la télévision n’est toutefois pas anodin pour notre santé cérébrale. C’est ce que pointent trois nouvelles études scientifiques présentées cette semaine lors de la conférence Epidemiology, Prevention – Lifestyle & Cardiometabolic Health Conference 2021.

Elles révèlent ainsi que les personnes regardant la télévision (d’une façon modérée à importante) à partir de la quarantaine ont connu un déclin cognitif plus conséquent que les personnes peu consommatrices de TV. C’est notamment quand ils sont âgés de 70 ans que cela se manifeste. Du reste, ils voient également le volume de leur matière grise diminuer. Pour mémoire, cette partie du système nerveux (localisée dans le cerveau) est impliquée dans de nombreuses fonctions cérébrales. Comme le contrôle des muscles, la vision, l’audition ou encore la prise de décision.

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Toutes les activités sédentaires ne nuisent pas au cerveau

Les processus biologiques à l’origine de la démence (comme la décomposition cérébrale) ont tendance à commencer vers la quarantaine. Soit « une période [où] les comportements modifiables, tels que le visionnage excessif de la télévision, peuvent être ciblés et réduits pour favoriser un vieillissement cérébral sain », indique Ryan Dougherty, auteur principal de l’une des études. Les chercheurs précisent d’ailleurs que regarder la télévision est un comportement passif qui implique peu de stimulation cognitive.

Contrairement à d’autres activités sédentaires comme la lecture ou les jeux vidéo. Ces dernières maintiennent un bon niveau de cognition tout en réduisant le risque de démence. Quoi qu’il en soit, ces nouveaux travaux de recherche doivent encore être confirmés par d’autres études. Ils ont pourtant bien pris en compte certains facteurs autres que la TV susceptibles d’affecter la santé du cerveau (âge, niveau d’éducation, gènes favorisant l’apparition Alzheimer).

En revanche, ils n’ont pas pris en considération d’autres facteurs. À savoir notamment le temps total de la sédentarité du sujet observé. Précisons tout de même qu’une étude plus ancienne éditée dans la revue Jame Psychiatry affirmait déjà qu’une trop grosse consommation de télévision pouvait nuire au cerveau en vieillissant.

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