Le gouvernement français va interdire les jouets émettant de la lumière bleue en 2022
Certains jouets destinés aux enfants fonctionnent avec de la lumière bleue. Laquelle peut être néfaste pour leur santé. Face à ce constat, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a révélé ce vendredi qu’ils seront interdits à partir de l’année prochaine.
La lumière bleue qui se dégage de nos écrans est nuisible pour notre sommeil. Elle peut en outre provoquer des troubles de la vision telle que la myopie. En particulier chez les plus jeunes d’entre nous. Outre les écrans, les enfants manipulent d’ailleurs également des jouets diffusant de la lumière bleue. Ce qui est très problématique quand on sait que leur cristallin (la lentille optique naturelle de l’œil) n’est pas encore arrivé à maturité avant leurs dix ans. L’exposition à la lumière bleue est ainsi bien plus nocive pour les enfants que pour les adultes.
Pour tenter d’y remédier, Barbara Pompili a décidé de prendre le taureau par les cornes. La ministre de la Transition écologique a ainsi déclaré ce vendredi que les jouets où transitent de la lumière bleue seront bientôt prohibés. « Les lumières bleues les plus dangereuses seront interdites dans les jouets pour enfant à partir de l’année prochaine », a-t-elle ainsi assuré sur France Info.
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Vers la fin des jouets diffusant de la lumière bleue
Et la ministre de justifier cette mesure : « Nous allons cibler les jouets destinés aux enfants de moins de 10 ans, puisque c’est à cet âge qu’il y a le plus de risques. On est sur un principe de précaution, ces jouets seront donc retirés en raison de leurs possibles effets sur la santé des enfants. » Sont ainsi concernés les jouets comportant des LED. Mais aussi les tablettes et les smartphones factices qui sont très appréciés par les minots. Les constructeurs devront ainsi trouver des moyens alternatifs pour les fabriquer sans utiliser de lumière bleue.
La ministre rappelle en outre qu’il faut veiller à limiter drastiquement le temps d’exposition aux écrans des enfants en bas âge. En particulier avant que ces derniers aillent se coucher. Une recommandation qui s’applique évidemment aussi aux adultes.