Le télescope spatial James Webb vient de terminer son déploiement

L’ambitieux télescope spatial James Webb est en route vers son orbite opérationnelle. Cependant, celui-ci devant encore tester ses miroirs et ses divers instruments. Il reste encore beaucoup de travail à accomplir avant qu’il ne commence à scruter l’univers…

La mission de la NASA n’en est ainsi qu’à ses débuts. Le 8 janvier dernier, le plus grand télescope spatial jamais construit a déplié avec succès le dernier segment de son miroir primaire. L’agence spatiale américaine a présenté cette manœuvre comme l’une des plus complexes jamais réalisées dans l’espace. L’équipe de contrôle de la mission James Webb est désormais en train diriger le télescope vers sa destination finale.

 

Vue d’artiste de James Webb – Crédit : NASA

Le télescope devrait arriver à son “point d’insertion” d’ici le 23 janvier. Ensuite, celui-ci pourra allumer ses moteurs pour se diriger vers son emplacement de stationnement définitif, appelé point de Lagrange 2 (L2), à environ 1,5 million de kilomètres de notre planète. Pour référence, la station spatiale internationale orbite à approximativement 400 km d’altitude. Si Webb réussi sa manœuvre, il pourra utiliser un minimum de carburant afin rester en place, grâce à un alignement quasi parfait avec le soleil, la Terre et la lune.

James Webb de la NASA : de nombreuses taches restent à accomplir

Les équipes de contrôle devront exécuter d’autres opérations tout aussi complexes. En effet, la NASA a notamment indiqué que l’alignement de son miroir et la préparation de ses instruments seraient des étapes clés, qui seront réalisées au cours des prochaines semaines. Ainsi, tandis qu’une partie des techniciens se préparent à l’allumage du moteur, d’autres passeront les 15 prochains jours à aligner les 18 segments du miroir. L’objectif, selon John Durning, directeur adjoint du projet Webb, étant qu’ils “fonctionnent globalement comme un seul miroir“.

L2 est un emplacement idéal pour que Webb puisse effectuer son travail. Grâce à la grande distance qui le sépare du soleil et protégé par un bouclier, le télescope travaillera dans l’obscurité nécessaire aux observations infrarouges à recherche de chaleur. Ces longueurs d’onde permettront à Webb de scruter la poussière, afin d’observer des objets tels que de jeunes exoplanètes, ou même l’intérieur de galaxies lointaines

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Source : space.com