Leboncoin : il se fait arnaquer de 1000 € et traverse la France pour récupérer son bien

Les arnaques et Leboncoin, un véritable pléonasme. Après s’être fait arnaqué de 1000 euros sur le site de petites annonces, un habitant de Tours s’est rendu en Haute-Saône pour récupérer son bien. Le but étant de se venger de l’arnaqueur, qui ne lui avait jamais envoyé l’ordinateur qu’il avait acheté. 

Leboncoin arnaque
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Voici un fait-divers qui fait le tour de la presse spécialisée aujourd’hui. Sur Leboncoin, un habitant de Tours s’est fait avoir. Après avoir acheté un ordinateur au prix de 1000 euros et attendu son bien en vain, ce dernier à décidé de traverser la France, avec comme objectif de rentrer par effraction chez le vendeur et de récupérer son bien. L’histoire ne se sera pas forcément bien terminée ni pour l’un, ni pour l’autre.

Une peine de prison pour les deux hommes

S’il est possible d’y faire d’excellentes affaires, Leboncoin est aussi une mine d’arnaques en tous genres. La faute à une modération pauvre, voire inexistante, maintes et maintes fois critiquée par les organismes de défense des consommateurs. Comme le rapport l’Est-Républicain, un habitant de Tours, âgé de 41 ans, s’est rendu jusqu’à Scey-sur-Saône en Haute-Saône pour se venger du vendeur qui l’avait arnaqué sur le site de petites annonces.

Le Tourangeau avait, il y a plusieurs semaines, acheté un ordinateur d’occasion pour 1015 euros. Le vendeur avait prétexté un retard à cause du nouveau confinement, avant de prétendre que l’ordinateur subissait une panne. Quelques jours plus tard, l’acheteur a remarqué que l’ordinateur venait d’être remis en vente sur la plateforme. Si nos confrères indiquent qu’il avait tenté de contacter des associations et des avocats afin de l’aider, l’homme a finalement décidé de se charger lui-même du problème.

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Après un petit détour de 500 kilomètres jusqu’au domicile du vendeur, le Tourangeau est entré par effraction chez lui afin de récupérer son ordinateur. Rongé par un désir de vengeance, il en avait profité pour récupérer une tablette tactile et un chéquier. Des délits qui ne seront pas passés inaperçus.

En effet, les deux hommes se sont tous deux retrouvés avec une plainte. Le vendeur pour escroquerie, et l’acheteur pour vol par effraction. Si l’avocat de l’acheteur a assuré qu’il avait tenté de trouver une solution à l’amiable, le procureur a répondu qu’on « ne se faisait pas justice soi-même ». Le vendeur, qui n’en était pas à son coup d’essai, aura ainsi écopé de 3 mois de prison ferme, et l’acheteur, un mois avec sursis.

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