Meta est accusée de perturber la santé mentale des jeunes, l’entreprise face à la justice

Meta, propriétaire de Facebook, WhatsApp et Instagram, est dans le collimateur de la justice. En effet, plusieurs États américains accusent l’entreprise de Mark Zuckerberg de privilégier le profit au détriment de la sécurité et de la santé de ses jeunes utilisateurs.

Meta a déjà eu affaire à la justice à plusieurs reprises. En effet, l’été dernier, plusieurs artistes ont poursuivi Meta et OpenAI (ChatGPT) pour violation des droits d’auteur. Meta a également été condamnée à une amende de plusieurs millions de dollars par l’Union européenne. Mais cette fois, ce sont des dizaines d’États américains qui viennent de déposer plainte contre l’entreprise de Mark Zuckerberg.

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La plainte, déposée devant un tribunal fédéral californien, affirme que Meta a illégalement trompé le public. En mettant en œuvre un modèle commercial visant à maximiser le temps passé sur des plateformes telles que Facebook ou Instagram, Meta aurait contribué à l’apparition d’une crise de santé mentale chez les plus jeunes.

Meta conteste ces accusations

La plainte affirme ainsi : “Meta a exploité des technologies puissantes et sans précédent pour attirer, engager et finalement piéger les jeunes et les adolescents. Elle a dissimulé la manière dont ces plateformes exploitent et manipulent les consommateurs les plus vulnérables : les adolescents et les enfants. Et elle a ignoré les dommages considérables que ces plateformes ont causés à la santé mentale et physique des jeunes de notre pays“.

Toutefois, Meta tient à contester ces allégations. La défense de l’entreprise de Mark Zuckerberg indique ainsi : “Nous partageons l’engagement des procureurs généraux à fournir aux adolescents des expériences en ligne sûres et positives, et nous avons déjà introduit plus de 30 outils pour soutenir les adolescents et leurs familles“.

Liza Crenshaw, porte-parole de Meta, ajoute : “Nous sommes déçus qu’au lieu de travailler de manière productive avec les entreprises du secteur pour créer des normes claires et adaptées à l’âge pour les nombreuses applications utilisées par les adolescents, les procureurs généraux aient choisi cette voie.”

En réponse, les sénateurs ont présenté le Kids Online Safety Act. Ce projet de loi vise à protéger les enfants contre les contenus préjudiciables en ligne.

Source : theverge