Siri : Apple tente de justifier son retard en matière d’IA
Apple accumule un certain retard en matière d’IA, et tout spécialement concernant Siri. Craig Federighi, responsable des logiciels chez Apple, et Greg Joswiak, responsable du marketing, ont tous deux tenu à faire le point sur la situation.
Le fabricant de l’iPhone a dû mettre les bouchées doubles pour rattraper son retard face à des concurrents tels qu’OpenAI (ChatGPT) et Google (Gemini). Apple s’est ainsi contentée de lancer son propre système d’IA, sobrement baptisé Apple Intelligence, qui va lire vos mails afin de s’entraîner. Mais l’entreprise veut aller encore plus loin, et proposer non seulement un navigateur Safari boosté à l’IA, mais aussi une refonte complète de Siri, qui devrait lui aussi bénéficier de l’intelligence artificielle. Et pourtant, Apple fait actuellement face à la justice en raison de son retard dans le domaine.
L’année dernière, Apple annonçait fièrement l’arrivée prochaine d’une « Siri plus personnelle », qui bénéficierait de multiples outils d’IA. Mais le temps a passé, et la marque à la pomme est restée très discrète à ce sujet, l’entreprise ayant fini par admettre que son développement « allait nous prendre plus de temps que prévu ».
Apple : comment expliquer un tel retard ?
Le développement de Siri “2.0” « n’a tout simplement pas convergé de la manière dont nous en avions besoin en termes de qualité », affirme Greg Joswiak, responsable du marketing chez Apple. « Nous voulions qu’elle soit vraiment, vraiment fiable. Et nous n’avons pas été en mesure d’atteindre cette fiabilité dans les délais que nous avions prévus. »
Le responsable ajoute : « Nous avions quelque chose qui fonctionnait, mais ensuite, lorsque vous sortiez des sentiers battus… et nous savons qu’avec Siri, les possibilités sont infinies en termes de ce que vous pouvez lui demander de faire, et les données qui pourraient se trouver sur votre appareil et être utilisées dans le cadre de vos connaissances personnelles… »
« Écoutez, nous ne voulons pas décevoir nos clients. Nous ne le faisons jamais. Mais il aurait été plus décevant de commercialiser un produit qui ne répondait pas à nos normes de qualité, dont le taux d’erreur nous semblait inacceptable. », conclut Greg Joswiak.
Source : futurism