Sora 2 : une vingtaine de studios japonais mettent en garde OpenAI

Le tout dernier générateur de vidéos d’IA du créateur de ChatGPT n’en finit plus de faire parler de lui. Cette fois, plusieurs studios japonais, dont Toei et Square Enix, ont demandé à OpenAI de cesser d’utiliser leurs œuvres sans autorisation préalable.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la plupart des entreprises japonaises défendent farouchement leurs propriétés intellectuelles. On pense tout particulièrement à Nintendo, qui n’a pas laissé Epic Games ajouter ses personnages, tels que Samus ou Mario, dans Fortnite. De plus, l’entreprise nippone a porté plainte contre l’éditeur de Palworld, PocketPair, en raison de la forte ressemblance entre les Pals et les célèbres Pokémon.

Crédit photo : OpenAI

C’est donc cette fois au tour d’OpenAI, et plus précisément du récent générateur de vidéos Sora 2, qui a explosé toutes les attentes, de se retrouver dans le viseur de l’Association pour la distribution de contenu à l’étranger japonaise, ou CODA, qui représente de nombreux studios nippons.

Sora 2 : OpenAI va devoir rendre des comptes

La CODA estime que Sora 2 s’entraîne en utilisant de nombreux contenus protégés par des droits d’auteur, et ce, sans en demander l’autorisation. Ainsi, plusieurs studios, dont Square Enix, Shueisha, Toei Animation ou encore Studio Ghibli, ont cosigné une lettre ouverte destinée au créateur de ChatGPT.

« Une grande partie du contenu de Sora 2 ressemble étroitement à du contenu ou à des images japonaises [en raison de] l’utilisation de contenus japonais comme données d’apprentissage automatique », peut-on lire dans la lettre adressée à OpenAI.

Dans ce cadre, la CODA demande à OpenAI de cesser d’utiliser le contenu de ses membres sans autorisation préalable pour entraîner Sora 2. De plus, les signataires exigent qu’OpenAI « réponde de manière sincère aux réclamations et aux demandes des membres de la CODA concernant les violations du droit d’auteur liées aux productions de Sora 2 ».

Ainsi, dans le cas où OpenAI refuserait d’accepter les conditions demandées, les signataires menacent de prendre « les mesures légales et éthiques appropriées contre toute violation du droit d’auteur, que nous utilisions ou non l’intelligence artificielle générative ». Affaire à suivre, donc…

Source : gizmodo