V-Sync, G-Sync et FreeSync sur vos écrans PC : on vous explique tout

Les écrans G-Sync et FreeSync s’imposent aux gamers à la recherche des meilleures performances. Si vous pensiez qu’un bon PC capable de faire tourner vos jeux avec un nombre d’images par secondes élevé est suffisant, vous allez voir que ce n’est pas le seul élément à prendre en compte. Voici ce qu’il faut savoir pour comprendre et améliorer votre expérience de jeu sur PC.

Tout savoir sur V-Sync, G-Sync et FreeSync

Que vous ayez un PC de guerre ou une machine plus modeste et que vous avez déjà rencontré des microsaccades en jeu, voir des scissions d’images, c’est peut-être au niveau de votre écran que cela se passe. La plupart des écrans PC ont une fréquence de 60 Hz, ce qui signifie que l’intégralité de l’affichage est rafraîchie 60 fois par seconde.

Selon la puissance de votre carte graphique et plus généralement de votre PC, le calcul des images peut être plus ou moins rapide pour ces 60 images par secondes avant qu’elles soient envoyées à l’écran. Voyons les problèmes que cela peut causer en terme de fluidité d’image et pour vos yeux.

La solution V-Sync : avantages et inconvénients

Pour faire simple, la V-Sync, ou synchronisation verticale est une option proposée dans les paramètres graphiques de vos jeux. Une fois activée, votre carte graphique s’alignera sur le taux de rafraîchissement de votre écran. Pour que tout se passe bien, il faut donc que votre GPU soit capable de calculer suffisamment vite pour qu’une image soit envoyée à chaque cycle de rafraîchissement, soit 60 fois par seconde dans notre exemple.

V-Sync activé : peut causer des lags si votre carte graphique n’est pas assez rapide
V-Sync désactivé : exemple de déchirement horizontal de l’image (tearing)

G-Sync et FreeSync, la solution aux problèmes

C’est là qu’interviennent les écrans G-Sync, technologie de Nvidia, et FreeSync chez AMD. Ces deux technologies permettent une synchronisation verticale dynamique grâce à laquelle l’écran va adapter automatiquement sa fréquence de rafraîchissement à celle du GPU, en fonction du nombre d’images par secondes qu’il est capable de calculer. Ainsi, si votre carte graphique ne peut calculer que 35 FPS sur un jeu, l’écran sera rafraîchi à 35 FPS. Terminé les microsaccades et les déchirements de l’image !

Chez Nvidia, cela passe par un circuit imprimé (PCB) installé dans l’écran, spécialement conçu pour recevoir le signal d’une carte graphique GeForce (série 600 Kepler ou plus récente), c’est donc un format propriétaire fermé. La connexion à votre PC passera par un câble Display Port. On retrouve cette technologie aussi bien sur les écrans de PC fixes que sur des ordinateurs portables comme le monstre Asus ROG GX800 lancé à 7000€.

L’Asus ROG Swift PG279Q : compatible G-Sync et 165 Hz

Chez AMD, le format est un peu plus ouvert. N’importe quel écran peut être compatible tant qu’il respecte des normes précises mises en place avec le consortium VESA. Veillez tout de même à ce que la compatibilité soit assurée en regardant si le logo “AMD FreeSync Technology” est sur l’écran.

IMPORTANT : si les deux technologies adaptent la fréquence de rafraîchissement de l’écran à celui de la carte graphique, ils ne descendent pas en dessous des 30 Hz, assurez-vous d’atteindre au moins ce niveau de fluidité pour profiter de G-Sync et FreeSync.

Voilà, vous savez maintenant comment fonctionnent les différentes technologies et en quoi elles sont une influence sur votre expérience en tant que joueur sur PC. On espère avoir répondu à vos questions, et si ce n’est pas complètement le cas, n’hésitez pas à nous poser vos questions dans les commentaires, on se fera un plaisir de compléter tout ça.