Bonus écologique : vers une baisse drastique pour les voitures électriques et hybrides

N’attendez pas l’année prochaine pour vous offrir un véhicule électrique ou hybride.  Le bonus écologique va en effet sensiblement baisser en 2021 et 2022. Explications.

 C’est un coup de pouce appréciable qui permet de stimuler la vente de voitures peu polluantes. Mais le bonus écologique ne restera pas éternellement en l’état. C’est ainsi qu’à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances (PLF) 2021, le ministère de l’Economie a annoncé sa baisse progressive à l’horizon 2022.

Pour rappel, cette aide financière vise à aider les Français à acquérir un véhicule neuf propre. Ainsi, si elle sera bien maintenue, elle va sensiblement diminuer pour les véhicules électriques, passant de 7000 à 6000 euros en 2021 avant de descendre à 5000 euros l’année suivante.

Quant à l’aide destinée aux véhicules hybrides rechargeables, elle va également être moins importante en 2021, passant ainsi de 2000 à 1000 euros. Dans le même temps, Bercy a annoncé une baisse à venir de la prime à la conversion. Laquelle passera de 5000 à 3000 euros et sera destinée exclusivement aux foyers les plus précaires. Le revenu fiscal de référence pour l’obtenir sera ainsi diminué.

Un durcissement du malus automobile à venir

Une diminution qui n’a rien d’anormale à l’aune de l’augmentation des ventes de véhicules électriques, selon un porte-parole du ministère de l’Ecologie cité par Capital. Un dynamisme économique illustré notamment par Renault et de sa Dacia low-cost. Notons que cette baisse est toutefois moins importante que prévu, le gouvernement ayant planifié à l’origine de le réduire à 5OOO euros dès l’année prochaine puis à 4000 euros en 2022.

 En marge de ces annonces, nous avons également appris que le malus automobile allait être durci. A partir de l’année prochaine, les détenteurs de voitures relâchant plus de de 130 g/km de CO2 seront sanctionnés. Un plafond qui descendra à 122 g/km de CO2 dès 2022. Le malus pourra ainsi être plafonné à 40.000 euros en 2021 avant d’atteindre 50.000 euros l’année suivante.

Si ces mesures sont sévères, elles visent à diminuer drastiquement la pollution atmosphérique qui nous menace chaque jour un peu plus. Les voitures individuelles provoquent environ 60% des émissions totale de CO2 du trafic routier sur le Vieux-Continent, pointe le ministère de l’Ecologie sur son site.

Un phénomène qui se répète aux quatre coins du globe. Pour tenter d’endiguer le phénomène, la Californie prévoit notamment d’interdire les voitures diesel et essence dès 2035. Une décision que n’aurait pas désavoué Nicolas Hulot.