Ces nouvelles lunettes connectées seraient capables de vous rendre « super intelligents » grâce à l’IA

Deux étudiants de Harvard viennent de dévoiler leur dernière création. Il s’agit d’une paire de lunettes connectées boostées à l’IA, capables de vous écouter en permanence et de vous suggérer des réponses.

Ordinateurs, smartphones, montres connectées… L’intelligence artificielle est partout. On pense par exemple à Meta, qui s’apprête à lancer des lunettes connectées boostées à l’IA dont le prix pourrait être nettement plus abordable que ses concurrents. Apple, à qui l’on doit le très coûteux Vision Pro, pourrait également se lancer dans la course. Une entreprise a aussi décidé de mettre au point des lunettes connectées, alimentées par le célèbre GPT-4 d’OpenAI et capables de vous suggérer des réponses lors d’un rendez-vous.

Crédit photo : Halo

Mais cette fois, AnhPhu Nguyen et Caine Ardayfio, anciens étudiants à Harvard, ont décidé de passer à la vitesse supérieure. En effet, après avoir fondé la startup Halo, ces derniers ont mis au point des lunettes connectées qui vous écoutent en permanence et retranscrivent vos conversations. L’intelligence artificielle intégrée serait ainsi en mesure de vous fournir des informations clés en temps réel.

Véritable avancée technologique ou simple gadget d’espion ?

« Si quelqu’un dit un mot compliqué ou vous pose une question, du genre “combien font 37 à la puissance trois ?”, alors la réponse apparaîtra sur les lunettes », affirme ainsi Caine Ardayfio. « L’IA écoute toutes les conversations que vous avez et utilise ces connaissances pour vous dire quoi répondre… un peu comme Cluely dans la vraie vie ».

Si cette technologie n’est pas franchement nouvelle, les lunettes connectées proposées par les deux anciens d’Harvard seraient nettement supérieures à la concurrence. C’est en tout cas ce que laisse entendre AnhPhu Nguyen, qui affirme que son objectif est de « créer des lunettes qui vous rendent super intelligent dès que vous les mettez ».

Quoi qu’il en soit, une telle initiative fait déjà l’objet de critiques. « D’une certaine manière, cela ressemble à une variante du stylo-micro espion », explique Eva Galperin, directrice de la cybersécurité à l’Electronic Frontier Foundation.

« Mais je pense que normaliser l’utilisation d’un appareil d’enregistrement permanent, qui dans de nombreuses circonstances nécessiterait le consentement de toutes les personnes à portée, grignote l’attente de confidentialité que nous avons dans toutes sortes d’espaces de conversation ».

Source : techcrunch