Comment et pourquoi mettre à jour le BIOS de votre ordinateur

Comment et pourquoi mettre à jour le BIOS de votre ordinateur ? Le BIOS, cette petite puce flanquée sur la carte mère a pour rôle d’initialiser les différents composants de votre ordinateur. Les constructeurs le mettent régulièrement à jour pour corriger des bugs, souvent à l’origine d’écrans bleus de la mort sous Windows.

Garder le BIOS à jour peut vous éviter des écrans bleus

Saviez-vous que le BIOS, comme votre système d’exploitation Windows 10 a lui aussi régulièrement le droit a des mises à jour et que celles-ci valent vraiment la peine d’être effectuées ? Le BIOS contient en effet une sorte de système d’exploitation de base. Il fait office d’interface entre la carte mère, ses divers composants et Windows ou Linux.

Son rôle ? Lorsque votre ordinateur se lance, le BIOS regarde d’abord si tout est ok. Puis il lance la séquence de boot qui permet le démarrage du système d’exploitation. Lorsque le système est lancé, il lui transmet en permanence des infos sur vos périphériques. Ces informations sont cruciales pour le système : température du processeur, contrôles disponibles sur les périphériques etc…

Du coup, lorsqu’un bug survient à cause de votre BIOS c’est tout le système qui s’arrête de fonctionner. Sous Windows, cela se traduit le plus souvent par un écran bleu. Rien de bien réjouissant ! Heureusement, les fabricants de cartes mères mettent régulièrement à jour le micrologiciel de leur BIOS pour corriger ces erreurs.

Comment mettre le BIOS à jour

Le micrologiciel compatible avec votre BIOS dépend de votre carte mère : il faut bien faire attention à ne pas se tromper de modèle. Une erreur de ce type pourrait rendre votre carte mère inutilisable !

Une fois muni de ces infos, il faut aller récupérer la mise à jour. Le plus simple, c’est de taper les informations notées précédemment dans Google. Faites attention de bien récupérer le nouveau BIOS à partir du site du constructeur (ici Lenovo).

Recherchez la mise à jour du BIOS dans Google

Une fois programme de flashage correspondant à votre système téléchargé, pensez à lire le Readme.txt qui l’accompagne. Ce fichier contient en effet de nombreuses informations sur les changement apportés par la mise à jour. Il est possible que vous y découvriez la raison d’un problème système récurrent, mais aussi sa solution !

Quelques précautions avant de lancer la mise à jour

Répétons-le : la mise à jour du BIOS n’est pas une simple mise à jour anodine. On ne peut pas l’interrompre en cours de route, sous peine de ne plus pouvoir démarrer votre ordinateur. Faites donc bien attention à ce que votre PC soit bien branché (s’il s’agit d’un portable), et que personne ne fasse des travaux dans votre bâtiment. Bref, qu’il n’y aura aucune coupure d’électricité durant l’opération.

Exemple de programme de flashage : croisez les doigt pour qu’il n’y ait pas de coupure d’électricité !

Pour éviter tout conflit, fermez tous les programmes. Vous êtes maintenant prêt à lancer le fichier .exe de la mise à jour et à suivre les instructions qui s’affichent à l’écran. C’est le plus souvent en Anglais, mais il n’y a en général rien de bien sorcier : il suffit d’appuyer sur le bouton Update et de s’armer d’un peu de patience. L’opération ne prend que quelques minutes au maximum.

Sur les PC récents, l’opération est aussi simple que décrite plus haut. Sur des machines plus anciennes, il se peut que vous soyez obligé de passer par une clé externe bootable. Nous vous expliquerons dans un prochain guide comment la créer. Si vous disposez déjà d’une clé sur laquelle vous pouvez booter, suivez notre guide pour vous aider à démarrer votre ordinateur depuis celle-ci.

La fin du BIOS grâce à Windows 10 ?

Normalement l’UEFI doit être une fonctionnalité de la carte-mère. Depuis l’arrivée de la mise à jour de Windows 10 Creators Update, Windows 10 propose un outil permettant de passer au UEFI “sur les machines les plus anciennes utilisant encore le BIOS”. Le système intègre en effet de nouvelles fonctionnalités de sécurité qui nécessitent des appareils compatibles UEFI. Exemple : le Device Guard. Le processus de conversion est indiqué sur le site de Microsoft.