Compteur Linky : les émissions d’ondes sont 20 fois inférieures aux valeurs réglementaires

L’ANFR se montre une nouvelle fois rassurante sur les émissions d’ondes des compteurs Linky. Le nouveau rapport de l’agence nationale des fréquences a permis de déterminer de nouveaux chiffres concernant les expositions et ils ont de quoi calmer les inquiétudes.

Le débat sur les compteurs Linky est toujours aussi vif. Les Français ne souhaitant pas en être équipés ont saisi la justice à de nombreuses reprises. L’Agence nationale des fréquences (ANFR) publie chaque année un rapport sur les émissions mesurées dans des foyers français. Les chiffres de sa nouvelle étude portant sur 287 installations analysées en 2019 confirment le caractère non nocif des compteurs connectés.

Le rapport publié le 15 mai 2020 indique ainsi que l’ensemble des mesures réalisées respecte les seuils réglementaires d’exposition du public aux ondes fixés par le décret n° 2002-775 du 3 mai 2002 ». Dans 50% des cas, aucun rayonnement CPL lié aux compteurs Linky n’a été détecté malgré un temps de mesure moyen d’une heure. Cela s’explique notamment par le fait que ces compteurs ne sont pas interrogés de manière constante.

Les émissions se font donc de manière irrégulière et l’intervalle auquel les compteurs sont interrogés dépend du nombre de compteurs raccordés « sur la même boucle de distribution pour la desserte d’un quartier ». En plus, lorsqu’ils émettent des ondes, les valeurs sont 20 fois inférieures aux valeurs limites réglementaires.

Les mesures de l’ANFR ont été effectuées à 20 centimètres des compteurs. « En variant les distances de mesure, l’étude montre que la distance est un paramètre majeur pour l’exposition aux ondes », explique l’agence. « Dès qu’on s’éloigne de quelques dizaines de centimètres de la source de rayonnement, le niveau d’exposition baisse fortement ».

En clair, les émissions associées aux compteurs Linky sont très brèves, étant d’une durée de 0,1 à 0,2 seconde. Elles sont en plus peu intenses en termes d’émissions électromagnétiques. Tant de facteurs qui permettent à l’ANFR d’affirmer une nouvelle fois que ces compteurs ne représentent pas un risque sanitaire majeur pour les utilisateurs.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) de son côté confirme les émissions très faibles, mais se montre plus prudente en avançant la probabilité que ces compteurs puissent avoir des effets nocifs.