Elon Musk ne veut pas que l’Ukraine utilise Starlink pour ses drones militaires

Malgré sa présence dans les commentaires sur la guerre en Ukraine, Elon Musk a insisté sur le fait qu’il ne souhaite pas que son réseau internet par satellite soit utilisé à des fins militaires.

Starlink
Crédit photo : Mariia Shalabaieva.

Starlink est un service de connexion internet par satellite qui a été développé par le groupe d’Elon Musk. Pour cela, le PDG de Starlink et de SpaceX a utilisé son agence spatiale pour mettre en orbite autour de la Terre un grand nombre de satellites interconnectés qui permettent de couvrir quasiment l’intégralité de la planète en accès internet. Même en Antarctique au pôle Sud Starlink est accessible.

Les Ukrainiens ont récemment fait état du fait que l’armée utilisait le réseau Starlink à des fins militaires et cette annonce qui a fait le tour des médias à fait polémique. En effet, l’armée Ukrainienne se connecte à internet via le réseau Starlink pour diriger ses drones kamikazes ou identifier les positions ennemies pour les attaquer par la suite. Elon Musk vient de donc prendre position en affirmant qu’il ne souhaite pas que son réseau soit utilisé à des fins militaires.

Des relations glaciales entre Elon Musk et l’Ukraine qui risquent de se refroidir davantage

Dans un communiqué lors d’un évènement à Washington, la présidente de SpaceX, Gwynne Shotwell, a expliqué clairement que « Starlink n’a jamais été destiné à être militairsé ». Elle insiste d’ailleurs pour rappeler que cette utilisation dans un but militaire n’a jamais fait partie de l’accord d’origine. Elle confirme par contre que Starlink peut tout à fait en revanche être utilisé pour les communications. SpaceX a donc pris la décision de limiter l’accès à son réseau sans donner plus de détails.

Rendre le service de Starlink limité ne serait pas une bonne nouvelle pour le gouvernement Ukrainien car le réseau est devenu depuis un an le moyen principal d’accès à internet, notamment en raison des frappes stratégiques de l’armée russe sur les infrastructures de communication en Ukraine. L’annonce de la présidente de SpaceX fait suite au tweet d’Elon Musk du 31 janvier dernier qui affirmait qu’il « n’autoriserait pas l’utilisation de Starlink pour des frappes de drones à longue portée. »

Déjà en octobre dernier, voyant que Starlink était déjà utilisé dans cette malheureuse guerre, Elon Musk ne voulait plus fournir son réseau gratuitement et avait demandé à ce que le Pentagone et le département américain de la Défense mettent eux aussi la main à la poche dans le financement du réseau. Cette déclaration avait déjà fait polémique, provoquant la colère du gouvernement américain.

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Source : BFMTV