Huawei lance le Pocket S, le smartphone pliable le moins cher de sa catégorie

Le Huawei Pocket S est le petit frère du P50 Pocket, le smartphone pliant haut de gamme du constructeur chinois. Il conserve nombre des caractéristiques techniques de son aîné, à savoir la même forme générale, le même écran principal de 6,9 pouces, le petit écran circulaire sur le dos de l’appareil, par exemple. Le petit dernier se distingue cependant sur plusieurs aspects, que nous évoquerons plus tard.

Huawei Pocket S en trois teintes

Tout d’abord, les six coloris offerts sont bien plus variés et plus frais que l’austère Huawei P50 Pocket. Comme le dit le site du fabricant, les Ice Crystal Blue, Frost Silver, Mint Green, Obsidian Black, Primrose Gold et autres Sakura Powder reflètent plus de “personnalité et d’attitude” que les simples versions blanches et dorées proposées pour le grand frère P50.

Rappelons que pour mettre la main sur le Huawei P50 Pocket, il vous faudra payer au moins 1299 €. Avec le Huawei Pocket S, la marque chinoise veut conquérir un public un peu moins élitiste : son prix devrait donc démarrer aux alentours des 850 €. Pour arriver à ce tarif, le constructeur a bien évidemment dû faire quelques sacrifices. À première vue, il a su les faire aux bons endroits. Commençons par les entrailles de la bête.

Le Huawei Pocket S est réellement un Huawei Pocket P50 en version allégée, même au niveau du prix

Le Huawei Pocket S est propulsé par un processeur Snapdragon 778G, notablement moins puissant, donc moins cher, que le Snapdragon 888 du P50 Pocket. Il tourne sous HarmonyOS 3.0. Par ailleurs, trois capacités de stockage sont proposées : 128, 256 ou 512 Go. Les utilisateurs jouiront des mêmes capteurs photographiques que sur le Huawei P50 Pocket, à l’exception du grand-angle Ultra Spectre de 32 mégapixel, qui a disparu.

Le Huawei Pocket S sera commercialisé en Chine dès le 10 novembre. Aucune information n’a filtré quant à sa disponibilité en Europe. Si alléchant que soit le Huawei Pocket S, il souffre toujours des contraintes imposées au constructeur chinois : il ne disposera pas nativement des services de Google et pire encore, il ne profitera pas de la 5G. Difficile dans ces conditions de s’imposer sur le marché européen, ce qui est vraiment dommage pour les consommateurs.