La NASA abandonne ses recherches sur le changement climatique
Dans un contexte de réduction drastique de budget, l’agence spatiale américaine vient de faire une annonce pour le moins contestable. En effet, la NASA abandonne officiellement ses travaux concernant le changement climatique et se concentre sur l’exploration spatiale.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’arrivée de Donald Trump au pouvoir aura considérablement chamboulé la NASA. En effet, après avoir annulé la nomination d’un milliardaire à la tête de l’agence, l’administration Trump a annoncé son intention de réduire drastiquement le budget alloué à la NASA. Et, si les coupes budgétaires en question pourraient bien être refusées, cela n’empêche pas l’agence américaine de renier certaines ambitions.
Parmi celles-ci, on retrouve donc la recherche sur le changement climatique. En effet, l’agence travaillait depuis longtemps sur la compréhension du réchauffement climatique. Mais, s’il est largement admis que ces recherches furent essentielles à la compréhension non seulement de notre planète, mais aussi des exoplanètes, l’agence spatiale américaine abandonne l’ensemble de ses travaux sur le sujet.
NASA : une décision lourde de conséquences ?
Cette étonnante annonce a été faite par l’administrateur par intérim de la NASA en personne, Sean Duffy. « Toute la science climatique et toutes les autres priorités que la dernière administration avait confiées à la NASA, nous allons les mettre de côté, et toutes les recherches que nous mènerons seront dirigées vers l’exploration, qui est la mission de la NASA », a-t-il déclaré. « C’est pour cela que nous avons la NASA — pour explorer, pas pour faire toutes ces sciences de la Terre. »
Mais ce n’est pas tout. En effet, le Département de l’Énergie aurait également récemment publié un rapport remettant en question l’existence même du réchauffement climatique. De plus, l’administration Trump aurait également ordonné la mise hors service de deux satellites spécialisés dans ce domaine.
Comme on pouvait s’y attendre, cette initiative a provoqué de vives réactions. Michael Mann, climatologue à l’Université de Pennsylvanie, déclare : « Le principe semble être que si nous cessons de mesurer le changement climatique, il disparaîtra simplement de la conscience américaine. »
Source : futurism