La Terre est finalement plus proche de 2000 années-lumière du trou noir supermassif Sagittarius A*

Le trou noir Sagittarius A n’est pas aussi éloigné que l’on pensait. Les chercheurs du projet japonais VERA ont affiné la carte de la Voie lactée et ont constaté qu’il se trouvait à une distance plus proche que celle communément admise.Le trou noir Sagittarius A* est plus proche que ce que l'on pensait

Le centre de notre galaxie abrite un trou noir supermassif que l’on nomme Sagittarius A*. Ce dernier représente 4,152 millions de masses solaires pour un rayon de 11,8 millions de km. Un rayon 17 fois supérieur à celui du soleil. Comme le rapporte le site Cnet, des scientifiques ont découvert que la Terre se trouvait finalement plus proche de 2000 années-lumières de Sagittarius A* que ce que l’on pensait.

Précision importante, cela ne signifie pas que nous sommes actuellement sur une trajectoire de collision avec un trou noir. Il s’agit simplement d’un modèle plus précis de la Voie lactée qui se fonde sur de nouvelles informations. Pour mémoire, le projet japonais de radioastronomie VERA s’attelle depuis 15 ans à recueillir des données de télescopes afin de les combiner avec celles de d’autres projets existants. Objectif de la manœuvre, dessiner la carte la plus précise possible de la Voie lactée.

La vitesse de la Terre serait légèrement plus rapide que ce que nous pensions

Les chercheurs du projet VERA sont notamment parvenus à localiser l’emplacement et la vitesse d’environ 99 points spécifiques de notre galaxie. Ce qui leur permet d’affirmer que Sagittarius A* se situe finalement à 25800 années-lumière de notre bonne vieille Terre. Nous sommes ainsi plus proches de 2000 années-lumière du trou noir supermassif que ce que les prévisions indiquaient.

Par ailleurs, ce nouveau modèle a calculé que la Terre se déplaçait légèrement plus rapidement que ce nous pensions. Initialement, on pensait que la planète bleue avait une vitesse de 220 kilomètres par seconde. Il s’avère donc finalement que sa vitesse serait en fait de l’ordre de 227 kilomètres par seconde. Les chercheurs japonais souhaitent en tout cas rendre leur modèle encore plus précis. Pour ce faire, ils comptent augmenter le nombre de points à partir desquels ils collectent leurs données.

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