Meta, Snapchat, TikTok, YouTube : la ville de New York porte plainte contre l’ensemble des réseaux sociaux
La ville de New York vient d’intenter une action en justice à l’encontre de la plupart des grands réseaux sociaux. Celle-ci accuse ainsi Meta (Facebook, Instagram, Threads), Snapchat, TikTok et YouTube de jouer un rôle dans « la crise de santé mentale chez les jeunes ».
Certains réseaux sociaux se retrouvent régulièrement dans le viseur des autorités. On pense notamment à TikTok et sa maison mère ByteDance, menacée d’interdiction aux États-Unis avant que Donald Trump n’accorde un sursis au réseau social chinois. C’est également le cas de Meta, propriétaire de Facebook, Instagram, Threads et WhatsApp, accusée de perturber la santé mentale des jeunes. Mais cette fois, ce sont la majorité des grands réseaux sociaux les plus populaires au monde qui se retrouvent dans le viseur de la justice.
La ville de New York, le district scolaire municipal et NYC Health + Hospitals se sont ainsi associés pour porter plainte contre Meta, Snapchat, TikTok et YouTube. Les plaignants affirment que les entreprises visées ont créé des plateformes volontairement addictives, impactant négativement la santé mentale des plus jeunes.
Des défis mortels initiés par les réseaux sociaux ?
Les réseaux sociaux visés auraient ainsi « créé, provoqué et contribué à la crise de santé mentale des jeunes à New York, causant des dommages à la santé et à la sécurité publiques, perturbant l’usage des lieux publics, y compris les écoles, et mettant en danger la santé, la sécurité, le confort ou le bien-être d’un grand nombre de personnes, notamment des jeunes », selon la plainte récemment déposée.
Les plaignants pointent également certains défis auxquels s’adonnent les jeunes, comme le fameux « surf sur le métro », consistant à grimper sur le toit d’un train en marche. Ce genre d’initiative a déjà provoqué la mort de plusieurs personnes. « Les enquêtes du NYPD ont déterminé que la principale motivation des surfeurs du métro est d’imiter les vidéos qu’ils voient sur les réseaux sociaux et d’obtenir des “likes” », affirment les plaignants.
À lire > TikTok : après les États-Unis, le réseau social est désormais dans le viseur de l’Union européenne
Mais le porte-parole de Google, José Castañeda, nie formellement ces accusations, insistant notamment sur le fait que YouTube n’est pas un réseau social à proprement parler. « YouTube est un service de diffusion où les gens viennent regarder des contenus variés — du sport en direct, des podcasts ou leurs créateurs préférés — principalement sur des téléviseurs, et non un réseau social où l’on vient échanger avec ses amis », déclare le responsable.
« Nous avons également développé des outils spécifiques comme Supervised Experiences pour les jeunes, conçus avec des experts de la protection de l’enfance, afin de donner davantage de contrôle aux familles. »
Source : engagdet