Netflix : Christopher Nolan, le réalisateur de Dunkerque, dit tout le mal qu’il pense de la plateforme de streaming

Christopher Nolan, le réalisateur du film Dunkerque, n’aime pas Netflix et dit tout le mal qu’il pense de la plateforme de streaming. Selon lui, cette dernière a une étranger aversion pour les salles de cinéma. Il affirme par ailleurs ne pas souhaiter travailler un jour avec le géant de la SVOD.

Connu pour avoir été aux commandes de la tribologie des Batman, tout comme des films de science fiction Inception et Interstellar, Christopher Nolan est de retour cette année avec son film de guerre Dunkerque qui est actuellement en salle. Le réalisateur britanno-américain est un puriste du cinéma traditionnel, voire de la vieille époque. La preuve, 100 minutes du film Dunkerque, soit environ 75% du long-métrage ont été tournées en IMAX 70mm, un format depuis longtemps révolu au profit des standards numériques.

Netflix : le réalisateur du film Dunkerque n’aime pas la plateforme de streaming et le fait savoir

Connaissant ses penchants, on n’est pas étonné d’apprendre que le réalisateur ne porte pas vraiment Neteflix dans son cœur. Au cours d’une interview accordée au site Indiewire dans le cadre du film Dunkerque, il s’en est pris à la plateforme dont le modèle selon lui mettrait à mal les salles de cinéma :

Netflix a une aversion étrange pour les sorties en salle (…) Ils ont cette politique insensée qui consiste à rendre tout disponible en streaming dès la sortie, ce qui n’est évidemment pas un modèle soutenable pour une diffusion dans des cinémas. Donc ils ne sont pas vraiment dans le circuit, et je pense qu’ils ratent une grosse opportunité

Pour lui, cette stratégie est une mauvaise chose pour le cinéma. Et à la question de Indiewire de savoir s’il pourrait un jour travailler avec Netflix, sa réponse qui coule de source :

Je ne travaillerai pas avec Netflix parce que leur stratégie cinéma est vaine.

Pour l’heure, Netflix qui compte désormais plus de 100 millions d’abonnés dans le monde poursuit son ascension. Son rythme de croissance s’est d’ailleurs accéléré ces trois derniers mois, avec 5,2 millions d’abonnés supplémentaires alors que l’entreprise n’en espérait que 3,2.