Waze supprime le signalement des contrôles de police jusqu’à la fin du confinement

En plein confinement, certaines personnes utilisent Waze pour signaler les contrôles de police. L’application servait principalement aux automobilistes à éviter les contrôles routiers, mais des piétons détournaient depuis quelques jours cette fonction pour se dérober aux règles du confinement.

Waze n’est plus à présenter. L’application GPS est très utilisée dans le monde et particulièrement en France pour une fonctionnalité prisée des automobilistes : le signalement des radars de vitesse et des contrôles de police,aussi diverses sortes d’événements sur la route : accidents, voitures en panne obstacles, etc.

Waze est détourné pou éviter les contrôles pendant le confinement

L’application fonctionne sur la base crowdsourcing. En d’autres termes, les différents événements signalés dans Waze le sont par les utilisateurs eux-mêmes. Force est de constater qu’en cette période de confinement général, certains utilisateurs s’en servent encore, mais cette fois pour signaler les le positionnement des policiers et gendarmes mobilisés sur tout le territoire pour veiller au respect de l’isolement.

Waze a pris la mesure des risques de propagation

Un porte-parole de Waze a confié à LCD que “la fonction de signalement de la présence des forces de l’ordre a été totalement supprimée depuis ce weekend”. L’application accompagne cette mesure d’un message de sensibilisation qui s’affiche dès son ouverture. “Ne conduisez qu’en cas de nécessité absolue. Dans ce cas, emportez votre attestation de déplacement dérogatoire”.

Pour rappel, seuls les déplacements vers les lieux de travail sont autorisés, et uniquement lorsque cela est nécessaire et que le télétravail n’est pas possible. Sortir pour aller faire les courses ou pour consulter un médecin font également partie des cas d’exception ou encore les déplacements pour “motif familial impérieux ou l’assistance de personnes vulnérables”.

Tout contrevenant à ces dispositions est passible d’une amende de 135 €, voire jusqu’à 1500 € en cas de récidive. Aux dernières nouvelles, plus de 90 000 amendes ont été distribuées depuis le début du confinement en France.