X : la France ouvre une enquête contre le réseau social d’Elon Musk

X, anciennement Twitter, est désormais dans le viseur des autorités françaises. Celles-ci accusent le réseau social d’avoir non seulement manipulé son algorithme, mais aussi d’avoir extrait des données d’une manière frauduleuse.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le propriétaire de X, SpaceX, Tesla et xAI, Elon Musk, est un habitué des procès. Tesla a par exemple dû faire face à la justice en raison de l’utilisation d’une image de Blade Runner 2049. Le fabricant de véhicules électriques a par ailleurs été condamné par la justice à cause de son système de conduite « autonome ». Mais il s’agit cette fois de X (Twitter), qui a déjà dû faire face à la justice en raison du changement de logo décidé par Elon Musk.

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Le 11 juillet dernier, les autorités françaises ouvraient ainsi une enquête pénale contre le célèbre réseau social. La France cherche ainsi à savoir si l’entreprise d’Elon Musk a manipulé son algorithme, ce qui aurait permis à la plateforme de participer à une ingérence électorale. Les autorités accusent également X d’avoir procédé à une « extraction frauduleuse de données ».

X contre-attaque

Le gouvernement français a fait plusieurs demandes particulièrement sensibles. X est ainsi sommée de fournir l’algorithme de recommandation du réseau social, mais également de partager les données en temps réel sur toutes les publications des utilisateurs. Plusieurs experts seront ensuite chargés d’analyser les données fournies par X.

Malgré cette initiative, X a rejeté l’ensemble des demandes du gouvernement français, accusant ce dernier de participer à une « enquête pénale motivée politiquement ». Mais ce n’est pas tout. En effet, l’entreprise d’Elon Musk estime également que partager de telles données menacerait la vie privée et la liberté d’expression de ses utilisateurs.

« Les autorités françaises ont ouvert une enquête pénale, motivée par des considérations politiques, concernant la prétendue manipulation de l’algorithme de X et une prétendue extraction frauduleuse de données. X nie catégoriquement ces allégations », écrit le compte Global Government Affairs de l’entreprise.

« X reste dans l’ignorance des allégations précises qui sont portées contre la plateforme. Toutefois, sur la base de ce que nous savons aujourd’hui, X estime que cette enquête repose sur une application détournée du droit français, afin de servir un agenda politique, et, finalement, de restreindre la liberté d’expression. »

Source : digitaltrends