Amazon autorise à nouveau la livraison de produits non essentiels
Amazon vient d’annoncer que les vendeurs tiers pourront à nouveau acheminer les stocks de produits non essentiels dans ses entrepôts. En d’autres termes, la firme va relancer les livraisons d’articles non prioritaires après la pause annoncée le mois dernier.
La crise sanitaire du Covid-19 met une pression sans précédant sur les sites e-commerce face à l’explosion des commandes en ligne. Débordé, Amazon avait annoncé le mois dernier la suspension des livraisons de produits considérés comme non essentiels. Seuls les équipements médicaux, les articles sanitaires et autres produits de première nécessité étaient livrés. Cela a commencé dans un premier temps aux États-Unis avant d’être étendu dans d’autres pays comme la France et l’Italie.
Techniquement, les vendeurs tiers qui utilisent leur propre système de distribution pouvaient toujours continuer à desservir les clients, mais la plupart d’entre eux stockent leurs produits dans les entrepôts d’Amazon pour accélérer les livraisons. Conséquence, certains produits ne pouvaient plus être commandés ou quand ils le sont, les délais de livraison sont très longs.
Amazon vient d’annoncer la reprise progressive du stockage des produits non prioritaires dans ses entrepôts, ce qui préfigure la relance des livraisons de tous les types d’articles. Mais la relance sera progressive. « Les quantités seront limitées afin de continuer à privilégier certains produits et protéger nos employés, tout en permettant à la plupart de nos partenaires d’utiliser nos entrepôts », explique la firme dans son communiqué.
Lire également : Amazon livre des kits de test du coronavirus aux États-Unis
Enfin, cette reprise concerne dans un premier temps les États-Unis, mais d’autres pays ne devraient pas tarder à rejoindre la barque. En France, le confinement vient d’être prolongé jusqu’au 11 mai. La décision d’Amazon va donc dépendre de l’évolution de la surcharge de ses équipes.
Aux États-Unis, la firme vient d’annoncer le recrutement de 75 000 employés supplémentaires qui viennent s’ajouter aux 100 000 recrutés il y a quelques semaines. La même initiative en France devrait permettre d’accélérer les choses.