Assassins Creed Origins : le système anti-piratage massacre les performances sur PC

Assassins Creed Origins serait doté d’un double système anti-piratage qui consomme une quantité excessive de ressources sur les PC des joueurs. Les performances du CPU seraient particulièrement impactées, au point que certains se retrouvent incapables de jouer au jeu. D’autres joueurs reportent la survenue d’écrans bleus. Un processeur surpuissant devient ainsi indispensable pour jouer à Assassins Creed dans de bonnes conditions… pour faire tourner le système anti-piratage !

Nos confrères de TorrentFreak rapportent que le dispositif anti-piratage d’Assassins Creed Origins sur PC est tellement lourd, qu’il empêche de nombreux joueurs d’utiliser normalement le jeu. Ces derniers se plaignent d’une utilisation anormalement élevée des performances, en particulier du processeur lorsque le jeu est lancé, jusqu’à rendre le système instable dans certains cas. Seuls les joueurs dotés d’un processeur puissant comme un i7 peuvent jouer normalement au jeu.

Assassins Creed Origin : le système anti-piratage le rend injouable sur certaines configurations PC

Dans d’autres cas, le jeu est jouable, mais l’utilisation excessive du processeur fait chuter sporadiquement les FPS. La carte graphique n’aurait aucune influence sur ces problèmes de performances. Hélas, ce serait une triste illustration du jeu du chat et de la souris entre les pirates et les éditeurs de jeu pour empêcher justement le piratage. Le pirate Voksi dont la team, Revolt, est derrière le crack de Wolfenstein II The New Colossus explique :

En fait, Ubisoft a implémenté VMProtect en plus de Denuvo, ce qui fait chuter les performances de 30-40%, et demande que les gens disposent d’un CPU plus cher pour pouvoir jouer normalement, simplement à cause du DRM. C’est anti-consommateur, et c’est une pratique dégoutante

La protection Denuvo ayant été crackée, Ubisoft aurait ajouté VMProtect au-dessus. Ce dispositif de protection se lance dans une machine virtuelle avec une architecture non-standard. Cela rend le reverse-engineering et l’analyse du logiciel beaucoup plus compliqués. Mais au prix de performances lourdement impactées par le lancement de ladite machine virtuelle. Alors bien sûr, du point de vue de la protection contre le piratage c’est très efficace.

Mais du point de vue du joueur, ne sommes-nous pas en train de marcher sur la tête : après avoir payé un jeu une soixantaine d’euros, il faudrait en plus upgrader le processeur… non pas pour faire réellement tourner le jeu. Mais son système anti-piratage !