Le corps humain serait à 50% constitué d’atomes venus de galaxies lointaines

L’homme serait-il constitué de 50% d’atomes venus d’autres galaxies ? C’est en tout cas ce que pensent les auteurs d’une étude scientifique qui s’intéresse aux déplacements de la matière dans l’espace. En effet, lors d’une supernova, le gaz et les atomes sont expulsés dans le vide spatial et ne s’arrêtent jamais : ils peuvent donc après des milliards d’années se rendre d’autres galaxies, dont la notre.

Alors que Elon Musk compte construire un vaisseau spatial pour se rendre sur Mars, une étude publiée par le Monthly Notices of the Royal Astronomical Society remet en question la constitution de l’homme. Selon cette étude, près de la moitié des atomes constituant notre Voie Lactée proviendrait de galaxies bien plus éloignées. Par extension, les éléments qui constituent le corps humain pourraient également provenir d’ailleurs, de galaxies lointaines.

Le corps humain serait à 50% constitué d’atomes provenant de galaxies lointaines

Claude-André Faucher-Giguère, du Weinberg College of Arts and Sciences, qui a en partie écrit l’étude, indique :

Près de la moitié des atomes qui nous entourent, dans le système solaire, sur la Terre et en chacun de nous, ne vient pas de notre propre galaxie mais d’autres galaxies. […] Cette étude change notre compréhension de la formation des galaxies après le Big Bang. Nos origines sont bien moins locales que ce que l’on pensait.

Cette théorie provient de simulations informatiques en 3D, visibles plus bas : l’explosion des supernovas cause l’éjection d’énormes quantités de gaz et d’atomes en tout genre, qui peuvent alors se rendre dans des endroit plus reculés, dans d’autres galaxies, en quelques milliards d’années bien entendu. Daniel Anglés-Alcázar, second auteur de l’étude, indique à ce propos :

Il est possible qu’une grande partie de la matière de la Voie lactée était présente dans d’autres galaxies avant d’être expulsée par un puissant vent. […] Comme une partie de la matière dont nous sommes formés peut provenir d’autres galaxies, nous pourrions nous considérer comme des voyageurs spatiaux ou des immigrants extragalactiques.

Un statut assez incroyable pour l’être humain qui est déjà le fruit de nombreux phénomènes terrestres, mais apparemment, pas que.