Découvrez le RU1, un nouveau concurrent de taille pour le Starlink de SpaceX
Si la domination du système d’internet par satellite de SpaceX, Starlink, est indéniable, celui-ci va avoir droit à un concurrent sérieux. Il s’agit du RU1, un système d’internet à haut débit proposé par une startup suédoise.
De nos jours, SpaceX est sans conteste le leader mondial en matière d’internet par satellite. La constellation Starlink compte des milliers de satellites, et gêne même le travail des astronomes. Mais il ne faut pas oublier que l’entreprise d’Elon Musk va devoir se préparer à affronter la concurrence. On pense par exemple au projet Kuiper d’Amazon, qui a réussi à lancer ses premiers satellites. Et, s’il s’agit ici d’un système d’internet à distance, le système RU1 de la startup suédoise TERASi n’a pas besoin de milliers de satellites pour fonctionner.
En effet, RU1 prend la forme d’une radio mm-Wave qui utilise des antennes spéciales, capables de concentrer des faisceaux difficiles à intercepter ou à brouiller. Le système est donc avant tout dédié à une utilisation militaire. Pour rappel, le patron de SpaceX, Elon Musk, a dans un premier temps offert son service Starlink à l’Ukraine, avant de faire soudainement machine arrière.
RU1 : un débit 10 fois plus élevé que le Starlink d’Elon Musk ?
« Le RU1 donne aux utilisateurs un contrôle total sur leurs communications en créant un réseau sécurisé et à haut débit qu’ils possèdent et exploitent eux-mêmes, sans l’intervention de fournisseurs tiers comme Starlink qui peuvent être coupés ou restreints à distance, comme l’a montré de manière flagrante l’incident de 2022 en Ukraine », explique James Campion, PDG et cofondateur de TERASi.
Mais l’aspect sécuritaire n’est pas le seul avantage du RU1. En effet, celui-ci afficherait des performances nettement supérieures au Starlink de SpaceX. L’entreprise suédoise affirme ainsi que son système est capable d’atteindre des débits allant jusqu’à 10 Gbit/s, soit dix fois plus que son principal concurrent.
« Le RU1 donne aux utilisateurs le contrôle de leurs données et la liberté de construire des réseaux souverains à la demande, transformant le paradigme du front : passer d’une attente de l’infrastructure à sa création instantanée, d’une dépendance aux acteurs externes à l’autosuffisance », ajoute l’entreprise.
Source : thenextweb