La NASA pourrait tenter d’intercepter un mystérieux objet spatial fonçant vers la Terre
L’espace compte un nombre incalculable d’astéroïdes et autres bolides spatiaux. Mais l’un d’entre eux, baptisé 3I/ATLAS, pourrait menacer notre planète dans un futur proche. Certains scientifiques demandent ainsi à ce que la NASA dévie certaines sondes pour étudier l’objet en question.
Si certaines entreprises, telles qu’AstroForge, veulent se lancer dans le minage d’astéroïdes, certains d’entre eux seraient loin d’être bénéfiques pour l’humanité, et pourraient même menacer notre planète. L’un d’entre eux pourrait d’ailleurs s’écraser sur Terre en 2032. Et, en début d’année, les astronomes ont pu détecter un nouveau bolide spatial qui, lui aussi, foncerait vers notre planète. Mieux encore : un scientifique de Harvard estime que ce dernier serait ni plus ni moins qu’un objet d’origine extraterrestre…
Quoi qu’il en soit, un astéroïde pénétrant notre système solaire n’est pas chose commune. Dans ce cadre, les astronomes utilisent différents appareils, tels que le télescope spatial Hubble ou encore le Very Large Telescope au Chili, pour tenter de comprendre la nature de 3I/ATLAS.
3I/ATLAS : menace alien ou simple astéroïde ?
Mais, aussi performants soient-ils, ces télescopes seraient insuffisants. Dans ce cadre, Avi Loeb, chercheur à Harvard et défenseur de la théorie extraterrestre, a suggéré de dévier la sonde Juno de la NASA, actuellement en orbite autour de Jupiter, afin de venir à la rencontre de 3I/ATLAS.
« La rencontre rapprochée de 3I/ATLAS avec Jupiter offre une occasion rare de dévier Juno de son orbite actuelle autour de Jupiter pour intercepter sa trajectoire lors de son passage au plus près de la planète géante », affirme le chercheur.
Cette suggestion a attiré l’attention d’Anna Paulina Luna. Cette dernière a directement demandé à l’administrateur intérimaire de la NASA, Sean Duffy, de se préparer à une telle éventualité. « Il est recommandé que la NASA mène une étude pour évaluer la quantité de carburant restant dans le moteur de Juno, et je soutiens une prolongation de la mission au moins jusqu’à mi-mars 2026, pour un coût d’environ 15 millions de dollars par semestre à partir de la date actuelle de fin, mi-septembre 2025 », suggère ainsi la responsable.
Source : futurism