Programme Artemis : la NASA se prépare à affronter les températures glaciales de la Lune

Prévue pour 2027, la mission Artemis 3 aura pour but de renvoyer des astronautes sur la Lune. Mais ces derniers devraient explorer une zone plongée dans l’obscurité et donc particulièrement froide.

Près de 60 ans après le premier pas de l’Homme sur la Lune via le programme Apollo, la NASA s’apprête à remettre le couvert avec Artemis. Et, si la NASA a repoussé certaines missions pour des raisons de sécurité, cela n’empêche pas l’agence de mettre les bouchées doubles pour équiper ses astronautes des dernières technologies. La NASA a par exemple présenté la nouvelle combinaison spatiale que porteront les astronautes d’Artemis, et souhaite même se doter d’une nouvelle jeep lunaire.

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Mais il ne faut pas oublier que, contrairement aux missions Apollo, le programme Artemis vise à explorer la zone équatoriale de la Lune, qui comporte des régions plongées dans l’obscurité en permanence. Dans ces zones, les températures peuvent descendre jusqu’à -248 °C. La NASA compte ainsi mettre au point des équipements capables de protéger les astronautes de ce froid extrême.

Artemis : des températures incroyablement basses

Dans ce cadre, la NASA utilise actuellement le laboratoire CITADEL (Cryogenic Ice Testing, Acquisition Development, and Excavation Laboratory), qui permet de soumettre certains composants à un froid extrême artificiel. Ce dernier utilise de l’hélium comprimé pour atteindre des températures extrêmes allant jusqu’à -223 °C.

« Nous voulons comprendre les risques pour les astronautes qui entreront dans ces zones constamment à l’ombre. Les gants et les bottes sont essentiels, car ils sont en contact prolongé avec les surfaces froides et les outils », explique Zach Fester, ingénieur de l’équipe Advanced Suit de la NASA.

« Ce test vise à identifier les limites actuelles : combien de temps un gant ou une botte peut-il résister dans ces conditions ? Nous voulons quantifier les faiblesses de notre matériel actuel pour transmettre ces informations au fournisseur de combinaisons Artemis, et aussi développer cette capacité unique de test pour évaluer les futurs équipements », ajoute Shane McFarland, responsable du développement technologique de l’équipe Advanced Suit à la NASA.

Source : gizmodo