Sora 2 : le générateur de vidéos d’OpenAI explose toutes les attentes
La semaine dernière, le créateur de ChatGPT lançait son nouveau générateur de vidéos d’IA, Sora 2. Mais il semblerait que ce dernier soit si populaire que Sam Altman, patron d’OpenAI, se demande si son outil finira un jour par être rentable.
L’année dernière, OpenAI impressionnait le monde entier en dévoilant Sora, un puissant générateur de vidéos utilisant l’intelligence artificielle. Depuis, le créateur de ChatGPT a inspiré bien des entreprises, qui ont rapidement proposé des générateurs de vidéos concurrents. On pense par exemple à Google et son générateur Veo 3, qui débarque sur YouTube. On pense également au célèbre logiciel de montage Adobe Premiere Pro qui bénéficie, lui aussi, d’un générateur de vidéos d’IA.
Et pourtant, OpenAI n’a pas tardé à renchérir, en dévoilant la version 2.0 de son générateur de vidéos, sobrement baptisé Sora 2. Celui-ci est accompagné d’une sorte de réseau social, un fil qui permet aux utilisateurs de partager leurs vidéos générées par l’IA.
Sora 2 : OpenAI chercherait-elle à imiter YouTube ?
Mais Sam Altman, patron d’OpenAI, ne s’attendait pas à un tel succès. En effet, les utilisateurs génèrent bien plus de vidéos que ce à quoi s’attendait le créateur de ChatGPT. C’est en tout cas ce que laisse entendre le responsable, qui écrit : « Les utilisateurs produisent beaucoup plus de contenu que ce que nous avions prévu par personne, et une grande partie des vidéos sont créées pour des audiences très restreintes. »
Par ailleurs, OpenAI prévoit de permettre aux “créateurs” de générer des revenus sur la plateforme. « Il va falloir trouver un moyen de générer des revenus grâce à la création de vidéos. », écrit Sam Altman, qui ajoute qu’il faudra « essayer de partager une partie de ces revenus avec les ayants droit qui souhaitent que leurs personnages soient générés par les utilisateurs. »
Cependant, imiter de la sorte le modèle économique de YouTube ne serait pas chose aisée. C’est en tout cas ce que laisse entendre Aaron Moss, avocat spécialiste du copyright, qui déclare : « Il y a une grande différence entre un studio qui touche les revenus publicitaires YouTube sur ses propres vidéos, et un studio qui laisserait n’importe qui manipuler librement ses personnages en échange de quelques dollars. »
« Si des milliers de clips de dix secondes, coûteux en GPU, inspirés de South Park risquent aussi d’engendrer des poursuites, l’équation devient rapidement catastrophique. », ajoute-t-il. « Mais si les studios deviennent partenaires plutôt qu’adversaires, OpenAI pourrait compenser une partie des coûts tout en se couvrant légalement. »
Source : futurism