SpaceX, Blue Origin, et Virgin Galactic viennent de faire une déclaration surprenante

Les trois géants de l’aéronautique, Blue Origin, Virgin Galactic, et SpaceX, l’entreprise d’Elon Musk, viennent de prendre la parole. Celles-ci ne veulent pas de nouvelles réglementations spatiales.

Voilà maintenant plusieurs années que la plupart des agences spatiales, dont la NASA et l’ESA, se tournent vers le privé. Parmi ces entreprises, on retrouve notamment SpaceX, l’entreprise d’Elon Musk, dont le vaisseau Starship a explosé en plein vol plus tôt cette année. On compte également Blue Origin, fondée par Jeff Bezos, également patron d’Amazon. Celle-ci vient de présenter son nouvel engin orbital Blue Ring. Virgin Galactic, de son côté, va bientôt envoyer des touristes dans l’espace.

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Ces trois entreprises ont déclaré cette semaine au Congrès que le secteur avait besoin de temps pour mûrir avant que les autorités n’introduisent de nouvelles règles en matière de sécurité pour les vols habités. De plus, les trois géants ont affirmé que les réglementations actuelles avaient grand besoin d’être améliorées.

Blue Origin se permet de conseiller la FAA

SpaceX, Blue Origin, et Virgin Galactic ont ainsi demandé que le moratoire de 20 ans sur les réglementations fédérales relatives aux vols habités, qui doit expirer le 1ᵉʳ janvier prochain, devrait être prolongé significativement.

Bill Gerstenmaier, vice-président de SpaceX, a ainsi déclaré : “Le Congrès devrait adopter une prolongation pluriannuelle de la période d’apprentissage des vols spatiaux habités. Les vols habités représentent une infime partie de tous les lancements spatiaux et sont correctement réglementés aujourd’hui dans un cadre responsable et équilibré compte tenu de l’état naissant de l’industrie.”

Sirisha Bandla, vice-présidente de Virgin Galactic, a ajouté : “Il n’y a que trois compagnies qui transportent actuellement des humains dans l’espace, et il serait prématuré de fonder des réglementations sur la sécurité des occupants sur cet ensemble extrêmement restreint de données à l’heure actuelle.”

Phil Joyce, vice-président de Blue Origin, a tenu à évoquer la Federal Aviation Administration (FAA). Le responsable suggère que celle-ci opte pour un processus plus rationnel, en investissant davantage de ressources pour suivre le rythme des licences.

Source : techcrunch