Star Wars : la saga de Georges Lucas aurait-elle copié Dune ?

Une interview de Frank Herbert, l’auteur de la saga Dune, nous en apprend plus sur les liens étroits entre son œuvre et les films Star Wars de George Lucas. Selon l’écrivain, le réalisateur se serait largement inspiré de ses livres.

Le reboot de Dune par Denis Villeneuve a marqué le grand retour de la franchise depuis le dernier film, sorti en 1984. Dune a ainsi connu un excellent lancement et va bientôt avoir droit à un deuxième opus, Dune 2, qui débarquera en salle le 25 février prochain. Tandis que l’univers de Star Wars va avoir droit à un long métrage centré sur The Mandalorian, une interview de Frank Herbert, l’auteur de Dune, suggère que George Lucas aurait copié une partie de l’œuvre de science-fiction.

Crédit photo : Warner Bros. Pictures

En 1977 sortait Star Wars : Un Nouvel Espoir. Le film de George Lucas a immédiatement connu un succès mondial. L’année de la sortie du film, Frank Herbert a accordé une longue interview à l’Associated Press. Au cours de celle-ci, l’auteur a tenu à relever les nombreuses similitudes entre Star Wars et la saga Dune.

Frank Herbert fait un clin d’œil à Star Wars

Frank Herbert déclarait alors : “Je vais m’efforcer de ne pas intenter de procès. Je n’ai aucune idée du livre auquel il correspond, mais je soupçonne qu’il s’agit de Dune, car j’y avais une princesse Alia et le film a une princesse Leia. Et j’ai entendu dire qu’il y avait une carcasse de ver de sable et des habitants portant des capuchons dans le désert, comme dans Dune“.

Quelques années plus tard, l’écrivain a encore enfoncé le clou, affirmant : “Lucas n’a jamais admis avoir copié une grande partie de Dune, et je ne dis pas qu’ils l’ont fait. Je dis simplement qu’il y a 16 points de similitude entre le livre Dune et Star Wars”.

D’ailleurs, à l’occasion du livre Heretics of Dune, sorti en 1984, Frank Herbert s’est permis de faire une petite référence à l’univers de George Lucas. On y retrouve ainsi le paysage suivant : “Dès l’Ancien Empire, il existait une étiquette péjorative pour les petits riches et les familles mineures, issue de la connaissance de la valeur du bois rare. “C’est un trois P-O”, disait-on, ce qui signifiait qu’une telle personne s’entourait de copies bon marché fabriquées à partir de substances déclassées.”

Source : polygon