Starlink : SpaceX dans le collimateur de l’agence spatiale chinoise

Elon Musk et SpaceX ont fait face à de vives critiques en provenance de la Chine. En effet, deux de ses satellites Starlink auraient failli entrer en collision avec la station spatiale chinoise.

Plus tôt cette semaine, le gouvernement chinois a fait parvenir une note aux Nations Unies. On peut y lire que certains des satellites de la société SpaceX, formant la constellation Starlink, ont failli entrer en collision avec la station spatiale chinoise à deux reprises cette année. Plus de 30.000 satellites et débris spatiaux seraient en orbite autour de la Terre. Les scientifiques chinois ont ainsi exhorté les gouvernements à partager ces données, afin de réduire le risque de collisions spatiales.

SpaceX – Crédit : SpaceX

La Chine a ainsi déclaré avoir été obligée de d’effectuer plusieurs manœuvres d’évitement afin d’éviter une collision avec deux des satellites lancés par le programme l’entreprise d’Elon Musk. Celui-ci a tweeté en réponse que certaines orbites des satellites avaient été ajustées pour réduire la possibilité de collisions. À elle seule, SpaceX a déployé près de 1 900 satellites pour desservir son réseau à large bande Starlink. À terme, l’entreprise prévoit une flotte totale de 12.000 appareils en orbite terrestre basse.

Débris spatiaux et satellites : des risques de collision en constante augmentation

Le gouvernement chinois s’est donc exprimé dans un document publié sur le site du bureau des affaires spatiales de l’ONU. Celui-ci déclare : “Pour des raisons de sécurité, la station spatiale chinoise a mis en œuvre un contrôle préventif d’évitement des collisions“. Ce n’est pas le premier incident de ce type. Plus tôt cette année, l’ISS a également du éviter des débris en provenance d’un tir de missile antisatellite russe. Thomas Pesquet a même publié une vidéo montrant un trou dans la station, provoqués par un débris spatial.

La Chine a commencé la construction de sa station spatiale en avril avec le lancement de Tianhe, le plus grand de ses trois modules. La station devrait être achevée à la fin de 2022, après quatre missions d’assemblage avec équipage. Elle devrait peser une soixantaine de tonnes, et rester en service pendant au moins dix ans.

Source : cnbc