Le cofondateur de DeepMind (Google), Shane Legg, vient de faire une déclaration plutôt inquiétante. Celui-ci affirme que l’intelligence artificielle générale (AGI) pourrait voir le jour dans moins de cinq ans.
L’explosion de l’intelligence artificielle, ChatGPT en tête, soulève bien des inquiétudes. D’ailleurs, même le président américain Joe Biden s’en préoccupe. En effet, celle-ci devient si puissante qu’elle est en train de remplacer bon nombre d’emplois. Un PDG affirme d’ailleurs que ChatGPT est 100 fois plus intelligent que ses salariés. Et, selon le cofondateur de DeepMind, ce n’est qu’un début.
Le responsable pense ainsi que l’intelligence artificielle générale (AGI) est sur le point de voir le jour. Cette technologie serait capable d’intégrer des capacités cognitives humaines dans un logiciel. En d’autres termes, face à un problème inconnu de l’IA, celle-ci pourrait se débrouiller toute seule afin de trouver une solution. Pour l’instant, aucun système d’IA n’est capable d’une telle prouesse.
L’AGI verra bientôt le jour, sauf en cas de « guerre nucléaire«
Shane Legg estime ainsi que l’IA a une chance sur deux de devenir au moins aussi intelligente que l’homme d’ici à 2028. Le cofondateur de DeepMind a émis cette hypothèse pour la première fois en 2001, après avoir lu le roman « The Age of Spiritual Machines » (L’âge des machines spirituelles) qui a vu le jour en 1999.
L’homme déclare ainsi : « Il y a deux points vraiment importants dans son livre que j’ai fini par considérer comme vrais. L’un d’eux est que la puissance de calcul croîtrait de manière exponentielle pendant au moins quelques décennies. D’autre part, la quantité de données dans le monde va croître de manière exponentielle pendant quelques décennies« .
Shane Legg s’appuie sur la méthode d’apprentissage en profondeur (deep learning), qui consiste à apprendre aux algorithmes à « penser » et à traiter les données comme le font les cerveaux humains. Considérant les rapides progrès en la matière, le cofondateur de DeepMind estime ainsi que l’AGI pourrait bien voir le jour dans les années à venir, à condition que « rien d’extraordinaire ne se produise, comme une guerre nucléaire« .
Source : futurism
