Blue Origin : l’entreprise de Jeff Bezos vole au secours de la NASA pour déposer un rover sur la Lune
Après de multiples reports, le rover VIPER va enfin pouvoir rejoindre notre satellite naturel. Celui-ci sera déposé sur la surface de la Lune grâce à l’atterrisseur Blue Moon Mark 1 (MK1) fabriqué par Blue Origin, l’entreprise du fondateur d’Amazon.
En termes d’exploration spatiale, la NASA mise largement sur le secteur privé. L’agence spatiale américaine a par exemple choisi SpaceX et son immense vaisseau Starship pour renvoyer des astronautes sur la Lune. D’ailleurs, la mission en question, baptisée Artemis 3, pourrait être repoussée à cause du retard accumulé par l’entreprise d’Elon Musk. Mais SpaceX n’est pas la seule entreprise concernée. En effet, la NASA a choisi Blue Origin pour seconder SpaceX.
Dans ce cadre, la NASA prévoit depuis plusieurs années d’envoyer le rover VIPER sur la Lune. Celui-ci a pour principale mission de cartographier la présence d’eau sur notre satellite naturel. L’engin devait initialement être lancé en 2023 via l’atterrisseur Griffin d’Astrobotic.
VIPER : décollage prévu pour 2027
Mais son lancement a été repoussé plusieurs fois, à tel point que la NASA a finalement décidé d’annuler la mission, ce qui a provoqué la colère de la communauté scientifique. Face à ce constat, l’agence a lancé un nouvel appel d’offres, finalement obtenu par Blue Origin, l’entreprise de Jeff Bezos.
« Nous avons cherché des approches créatives et économiques pour atteindre ces objectifs. Cette capacité d’atterrissage développée par le secteur privé permet cette livraison, tout en concentrant nos investissements de manière optimale — soutenant le leadership américain dans l’espace et garantissant une exploration durable et abordable. », précise Nicky Fox, administratrice associée à la direction scientifique de la NASA.
« Notre rover explorera l’environnement extrême du pôle sud de la Lune, se rendant dans de petites régions en permanence plongées dans l’ombre, afin d’aider à choisir de futurs sites d’atterrissage pour nos astronautes et mieux comprendre l’environnement lunaire. Ce sont des informations cruciales pour soutenir des missions humaines plus longues, alors que l’Amérique guide notre avenir dans l’espace », explique Sean Duffy, administrateur par intérim de la NASA.
Source : gizmodo