Cette lune de Saturne a toutes les chances d’héberger une forme de vie extraterrestre

Encelade, l’une des lunes glacées de Saturne, fait beaucoup parler d’elle. Et pour cause : sous une épaisse couche de glace, celle-ci possède un immense océan souterrain susceptible d’héberger la vie.

Depuis longtemps déjà, la NASA affirme que la vie est possible sur Encelade. En effet, son immense océan souterrain pourrait héberger des espèces sous-marines similaires à celles présentes sur Terre. La plupart des éléments indispensables à l’apparition de la vie telle que nous la connaissons ont été détectés par la sonde Cassini, qui a survolé Encelade à de nombreuses reprises.

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Cassini a survolé des panaches de matière jaillissant de fissures à la surface d’Encelade, prenant la forme d’immenses geysers. Au cours de ses multiples survols, la sonde a pu détecter des molécules organiques comme le méthane et l’éthane, ainsi que d’autres composés complexes.

Encelade : des recherches facilitées ?

Les scientifiques affirment ainsi : “Nous savons que l’océan d’Encelade est habitable grâce aux mesures de Cassini. Nous savons qu’il y a de l’eau liquide, de l’énergie et des substances chimiques telles que le carbone, l’hydrogène, l’azote, l’oxygène, le phosphore et le soufre.”

Il est toutefois difficile d’atteindre cet océan souterrain afin de découvrir ce qu’il s’y trouve. En effet, la croûte glacée d’Encelade affiche une épaisseur de plusieurs centaines de kilomètres. Toutefois, les scientifiques notent que la plupart des particules éjectées par ces geysers retombent sur la surface de la lune.

En d’autres termes, l’une des solutions proposées est d’y faire atterrir une sonde, qui pourrait recueillir et analyser des échantillons sur place. Amanda R. Hendrix, scientifique senior au Planetary Science Institute, affirme : “Nous pouvons en apprendre beaucoup sur les biosignatures potentielles de l’océan d’Encelade en envoyant une mission à la surface d’Encelade. Auparavant, on pensait que pour prélever les matériaux les plus frais de l’océan d’Encelade, il fallait traverser le panache et mesurer les grains et les gaz qui s’y trouvent.”

La scientifique ajoute : “Mais nous savons maintenant qu’il est possible d’atterrir à la surface et de s’assurer que les instruments peuvent mesurer des substances organiques relativement intactes provenant de l’océan.”

Source : space.com