Des étudiants doublent la NASA, et vont poser le premier rover américain sur la lune

L’agence spatiale américaine a du souci à se faire concernant sa réputation. En effet, un groupe d’étudiants va bientôt envoyer le premier rover lunaire américain de l’histoire.

La NASA a de grandes ambitions concernant notre satellite naturel. L’agence veut d’ailleurs y installer un réacteur nucléaire afin de soutenir la future mission Artemis, qui vise à renvoyer des astronautes sur la Lune. La NASA veut même y installer un télescope géant. Mais, concernant la robotique lunaire, l’agence américaine est en train de se faire doubler par des étudiants

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Les intéressés ont ainsi conçu le rover Iris, qui a été mis au point par des étudiants et des professeurs d’université. Sa conception a demandé plus de trois ans de travail acharné. Initialement, le lancement était prévu pour la fin de 2021 ou le début de 2022. Mais des contretemps dans le programme lunaire de la NASA ont retardé le lancement, qui devrait être effectué ce printemps.

NASA : lancement prévu cette année

Cette mission représente le premier rover lunaire robotisé des États-Unis, ainsi que le premier rover développé par des étudiants universitaires. Iris, qui pèse 2 kg, a un châssis aussi grand qu’une boîte à chaussures, tandis que ses roues en fibre de carbone sont de la taille d’un bouchon de de bouteille.  Sa mission se résumera à photographier la surface de la lune à des fins d’étude géographique. 

Outre Iris, l’équipe prévoit d’envoyer un module artistique appelée MoonArk. Celui-ci consiste en une minuscule capsule remplie de poèmes, de musique, d’images et de petits objets. Selon l’un des professeurs participant au projet, cette initiative vise à transmettre des informations “qui touchent les gens aujourd’hui, mais aussi dans 1 000 ans“.

Le rover s’envolera vers l’espace à bord de la fusée Vulcan Centaur de United Launch Alliance. L’équipe espère de tout cœur que celui-ci soit réussi. Les étudiants déclarent : “Des centaines d’étudiants ont consacré des milliers d’heures à Iris […] Nous avons travaillé pendant des années pour cette mission, et le fait d’avoir une date de lancement sur le calendrier est une étape passionnante.”

Source : space.com