La NASA vient d’ouvrir un échantillon de roche lunaire vieux de 50 ans

Les scientifiques de l’agence spatiale américaine viennent d’ouvrir un échantillon lunaire datant des premières missions Apollo. Celui-ci était alors scellé, et n’a jamais été ouvert depuis que l’astronaute de la NASA l’a prélevé sur notre satellite en 1972…

La NASA semble se focaliser sur la lune. L’agence a d’ailleurs lancé le programme Artemis, qui vise à renvoyer des hommes sur notre voisine. La première mission, Artemis 1, devrait bientôt être lancée. Toutefois, le premier vol habité vers la lune devrait être effectué en 2026. Ainsi, dans le cadre du programme, la NASA reprend ses analyses du sol lunaire, en préparations des missions habités. La Chine est d’ailleurs en train de concevoir une “lune artificielle” pour tester ses équipements.

Carotte de roche lunaire – Credit : NASA

NASA : l’échantillon a été ouvert avec succès

Le précieux échantillon provenant d’Apollo 17 est l’un des derniers fragments intacts de la Lune. Les scientifiques de la NASA ont brisé le sceau au cours d’un lent processus exécuté les 21 et 22 mars. L’équipe de traitement de l’échantillon 73001 était composée de Charis Krysher, Andrea Mosie, Juliane Gross et Ryan Zeigler. L’opération a eu lieu au Centre spatial Johnson de la NASA à Houston.

Avant le grand moment, la conservatrice adjointe de l’échantillon Apollo, Juliane Gross, a effectué des essais à blanc du processus difficile avec des roches fictives. En effet, la carotte ayant été scellée dans le vide spatiale lunaire, son ouverture requiert une grande attention. Mme Gross a eu les bras et les épaules endoloris par ce processus, qu’elle a comparé à l’assemblage d’un meuble.

Il semblerait que l’effort ait été largement récompensé, l’opération s’étant parfaitement déroulé. La scientifique déclare ainsi : “Nous sommes les premières personnes à avoir vu ce sol pour la première fois […] C’est tout simplement la meilleure chose au monde – comme un enfant dans un magasin de bonbons !“.

Dans les années 1970, la NASA a reconnu que les technologies du futur seraient en mesure de dévoiler de nouvelles informations sur notre voisine. L’agence a donc scellé et conservé une partie des roches, dont l’échantillon 73001, prélevé dans la vallée Taurus-Littrow, pour que les futurs scientifiques puissent les analyser.

Source : space.com