La station spatiale chinoise a reçu son troisième et dernier module, la CSS est prête à utiliser
Mengtian, le troisième module de la station spatiale chinoise a été placé en orbite avec succès. Toutes les pièces sont désormais en place pour l’assemblage de la CSS. L’agence spatiale chinoise aura rempli son objectif avec brio.
En mai 2018, la Chine annonçait son intention de créer sa propre station spatiale. Le programme Tiangong devrait être opérationnel avant la fin de l’année, dans le délai que s’était fixée l’Administration spatiale nationale chinoise. Le lanceur lourd Longue Marche 5B vient en effet de placer Mengtian, le dernier module de la SSC, en orbite basse.
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Nombre d’experts en aéronautique doutaient de la capacité de l’Empire du Milieu de créer sa propre station spatiale. C’est pourtant l’exploit qu’est en passe de réussir la CNSA, l’agence spatiale chinoise. En parvenant à placer le module Mengtian de 23 tonnes en orbite, elle a apporté la pièce manquante au programme Tiangong. Mengtian est un laboratoire qui permettra de mener au moins 9 expériences internationales sur lesquelles coopéreront les chercheurs de 16 pays.
La station spatiale chinoise arrive à un moment où l’avenir de l’ISS est remis en question
Mengtian s’est bien arrimé au port avant de la station, treize heures après le décollage de Longue Marche 5B depuis la base de lancement de Wenchang, dans la province du Hainan. Mission accomplie pour Cai Xuzhe, Chen Dong, et Liu Yang, les trois taikonautes responsables de l’assemblage des trois modules. Ils seront relayés en décembre par un autre équipage, qui mettra en place l’équipement scientifique.
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La mise en orbite de la Chinese Space Station arrive à point nommé. Les doutes subsistent quant à l’avenir de la station spatiale internationale. Alors que sa mise en fonction a été maintes fois évoquée, et repoussée, la question de son obsolescence revient de plus en plus fréquemment sur la table. Même si la CSS ne mesure que le quart de l’ISS, elle permettra donc de continuer de mener des expériences. Tout s’est déroulé sans accroc jusqu’à maintenant, croisons les doigts pour que le retour dans l’atmosphère des pièces du lanceur lourd Longue Marche 5B n’atterrissent pas sur des zones habitées. Le gouvernement chinois dans son empressement, ne semble en effet pas vraiment se soucier des points de chute de ses débris spaciaux. On a pu le constater lors de la chute de la première station spatiale chinoise, Tiangong 1, en 2017.