L’intelligence artificielle pourrait contribuer à la recherche de la vie sur Mars

Alors que l’IA est aujourd’hui en pleine expansion, celle-ci pourrait avoir bien des avantages. Ainsi, la recherche de la vie sur des mondes étrangers pourrait en bénéficier…

Le désormais célèbre ChatGPT d’OpenAI permet de nombreuses possibilités. Celui-ci, dans lequel Microsoft investi des centaines de millions de dollars, est même capable de surfer sur le web. Et si l’IA peut être utilisée de manière malveillante, notamment afin de répandre des malwares sur YouTube, celui-ci pourrait bien nous aider à trouver de la vie extraterrestre.

Crédit photo : Wikipédia

C’est en tout cas ce que pense une équipe de scientifiques qui étudie actuellement les formes de vie éparses qui vivent dans les dômes de sel, les roches et les cristaux dans le désert chilien de l’Atacama. Les chercheurs sont ainsi en train de former un modèle d’apprentissage automatique capable de reconnaître les schémas et les règles associés à la répartition de la vie dans cette région hostile. Celle-ci simule à moindre frais un monde extraterrestre aride, comme Mars.   

IA : un précieux gain de temps pour les scientifiques à la recherche de la vie 

La capacité à collecter des échantillons sur d’autres planètes étant très limitée, les scientifiques doivent pour le moment s’appuyer sur des méthodes de télédétection pour rechercher des signes de vie extraterrestre. Toute méthode permettant d’orienter ou d’affiner cette recherche serait donc extrêmement utile pour les scientifiques.

L’équipe a ainsi découvert que son système pouvait, en combinant certaines statistiques et l’intelligence artificielle, localiser et détecter des biosignatures dans 87,5 % des cas.  À titre de comparaison, les recherches aléatoires actuellement utilisées n’atteignent qu’un taux de réussite de 10 %. Une telle amélioration technologie pourrait ainsi réduire de 97 % la surface nécessaire à une recherche.

L’équipe de scientifique déclare ainsi : “Notre projet nous permet de combiner la puissance de l’écologie statistique avec l’apprentissage automatique pour découvrir et prédire les modèles et les règles par lesquels la nature survit et se distribue dans les paysages les plus rudes de la Terre […] Nous espérons que d’autres équipes d’astrobiologie adapteront notre approche pour cartographier d’autres environnements habitables et biosignatures.”

Source : space.com