NASA : ce robot serpent va rechercher la vie dans les océans glacés d’une lune de Saturne

La NASA est en train de mettre au point un robot serpent particulièrement performant. Conçu pour évoluer dans des milieux extrêmes, celui-ci serait le candidat idéal pour aller rechercher des traces de vie sur Encelade, l’une des lunes de Saturne.

Les lunes glacées sont nombreuses dans notre système solaire. On compte par exemple Europe, en orbite autour de Jupiter, qui produirait assez d’oxygène pour un million d’êtres humains. Mimas, l’”étoile de la mort” en orbite autour de Saturne, présente des caractéristiques similaires. La plupart de ces lunes ont un point commun : la présence supposée d’un océan d’eau liquide profondément enfoui sous la glace.

Crédit photo : NASA JPL/Cal-tech

La présence d’eau liquide étant l’un des éléments indispensables à l’apparition de la vie telle que nous la connaissons, ces lunes intriguent fortement les scientifiques. Plusieurs missions sont déjà en cours, telles qu’Europa Clipper de la NASA, ou encore la mission JUICE de l’Agence Spatiale Européenne (ESA). Toutefois, celles-ci se limitent à un survol des lunes.

NASA : que pourra-t-on trouver sous la surface d’Encelade ?

Afin d’explorer la surface d’Encelade, en orbite autour de Saturne, la NASA compte donc utiliser un robot serpent particulièrement agile. En effet, celui-ci est conçu pour se faufiler dans des endroits où les personnes et les autres robots ne peuvent pas aller. Cette caractéristique en fait donc le candidat idéal pour cette mission, le robot étant peut-être capable de s’enfoncer sous la surface glacée d’Encelade.

Le robot en question, baptisé Exobiology Extant Life Surveyor (EELS), pourrait ainsi explorer l’immense océan souterrain d’Encelade. L’équipe en charge de son développement précise : “Il est conçu pour s’adapter à la traversée de terrains inspirés du monde océanique, de milieux fluidifiés, d’environnements labyrinthiques fermés et de liquides.”

Encelade est le principal moteur de la conception de l’architecture matérielle et logicielle de l’EELS, ainsi que de sa mobilité et de ses capacités autonomes. Nous avons utilisé des glaciers comme environnements de glace analogues à ceux de la Terre pour développer et tester son architecture, comme un tremplin vers Encelade.”

Source : techcrunch