NASA : un problème de moteur retarde le lancement de la mission Artemis I

Le lancement de la première mission lunaire Artemis, qui devait avoir lieu hier, a dû être annulé. Celui-ci a été repoussé au 2 septembre prochain…

À terme, le programme Artemis vise à renvoyer des astronautes sur la Lune en 2026. En attendant, la mission Artemis 1 doit placer en orbite lunaire un vaisseau spatial Orion dépourvu d’équipage, afin d’effectuer différents tests. Mais, alors que l’agence spatiale américaine se préparait au lancement, une anomalie a été détectée au niveau du système de propulsion de la fusée. Mais la NASA ne compte pas baisser les bras, repoussant d’à peine quelques jours le décollage de la fusée…

Lanceur SLS – Crédit : NASA

La NASA a interrompu la tentative de lancement d’Artemis I vers 8 h 34 heure locale, en raison de l’incapacité de l’un des quatre moteurs de la fusée Space Launch System (SLS) à atteindre la température appropriée. Ce lanceur est pourtant un élément clé du programme. La prochaine tentative est donc prévue pour le vendredi 2 septembre en milieu de journée.

NASA : l’agence doit étudier le problème

Selon Michael Sarafin, responsable de la mission Artemis, la NASA a besoin de temps pour passer les données au peigne fin avant de se prononcer sur la probabilité d’un lancement réussi. Le responsable indique : “Il y a une chance non nulle que nous ayons une opportunité de lancement vendredi […] Nous allons jouer les neuf manches ici. Nous ne sommes pas encore prêts à abandonner“.

L’équipe de lancement a eu des difficultés à amener l’un des quatre moteurs RS-25 à la température adéquate pour le décollage. En effet, la température des moteurs doit atteindre 500 Rankine, soit environ 5 degrés Celsius, pour que le lancement puisse être effectué en toute sécurité.

Michael Sarafin ajoute : “Une fois que nous avons terminé le chargement du propergol sur la fusée, à la fois sur l’étage central et l’étage supérieur, ils ont commencé la purge des moteurs […] Nous avons parlé de la purge du moteur lors de notre revue de préparation du vol. Nous savions que c’était un risque avant cette campagne de lancement, et ce serait la première fois que nous le démontrerions avec succès.”

Source : theverge