Un artiste dont les images sont générées par l’IA affirme que les gens lui “volent son travail” Par David Laurent le 2 octobre 2024 Jason Allen est un artiste notamment connu pour avoir gagné un concours des beaux-arts grâce à une image en grande partie générée par l’IA. Mais celui-ci n’a pas réussi à obtenir de droits d’auteur sur son “œuvre” pour cette même raison. L’intelligence artificielle est désormais capable de générer des images plus vraies que nature. Un artiste a d’ailleurs récemment remporté un prestigieux concours de photographie grâce à une photo entièrement générée par l’IA, bien que ce dernier ait finalement refusé d’être récompensé. Mais, s’il est désormais plus facile que jamais de générer une image en utilisant l’IA, le gouvernement américain a récemment affirmé que ce genre de contenu ne pourrait pas être protégé par des droits d’auteurs. Jason Allen subit ainsi les conséquences de cette décision. Deux ans plus tôt, l’homme a remporté un concours des beaux-arts grâce à une image générée en partie par Midjourney. Celle-ci, baptisée « Théâtre D’opéra Spatial », a en effet impressionné le public. Mais, bien que l’artiste ait grandement retouché son image à l’aide de Photoshop, le fait que celle-ci ait été en partie générée par l’IA lui interdit de bénéficier de droits d’auteur. Les œuvres générées par l’IA devraient-elles être protégées par des droits d’auteur ? Jason Allen affirme ainsi : « Le refus du Bureau des droits d’auteur d’enregistrer Théâtre D’Opéra Spatial m’a mis dans une situation terrible, sans aucun recours contre ceux qui volent de manière flagrante et répétée mon travail sans compensation ni crédit. » Cette accusation semble pour le moins ironique, quand on sait que la plupart des systèmes d’IA puisent librement dans le contenu présent sur internet, sans se soucier des droits d’auteurs. À lire > Plusieurs artistes poursuivent OpenAI et Meta pour violation de droits d’auteur L’avocate du plaignant, Tamara Pester, déclare : « Le refus du Bureau américain du droit d’auteur de reconnaître la paternité humaine dans les créations assistées par l’IA met en lumière un problème crucial dans le droit moderne de la propriété intellectuelle. Alors que l’IA continue d’évoluer, il est impératif que nos cadres juridiques s’adaptent pour protéger les droits de ceux qui exploitent ces technologies à des fins d’expression créative. » Source : futurism La rédaction vous conseille : Cette entreprise utilise l’IA pour son service client, le chatbot insulte son propre patron Pokémon : ce youtubeur fabrique un Pokédex fonctionnel en utilisant ChatGPT Découvrez “Now and Then”, une chanson des Beatles ressuscitée par l’IA Article précédent Intelligence artificielle : ces restaurants commencent à utiliser l’IA afin de prendre vos réservations septembre 25, 2024 Article suivant Insolite : des scientifiques veulent nourrir les astronautes avec… des astéroïdes octobre 4, 2024