ChatGPT : OpenAI a besoin d’encore plus d’argent pour développer de nouvelles IA

Le célèbre créateur de ChatGPT, OpenAI, est bien connu pour développer toujours plus de nouveaux systèmes d’intelligence artificielle. Et, selon l’entreprise, celle-ci a besoin d’engranger toujours plus de fonds pour continuer sur sa lancée…

Depuis le succès mondial rencontré par ChatGPT, OpenAI n’a cessé de développer de nouvelles IA. L’entreprise a dans un premier temps publié GPT-4, qui devrait être suivi par GPT-5, une IA qui serait aussi intelligente qu’un doctorant. En attendant, OpenAI a dévoilé d’innombrables modèles de langage, tels que GPT-4o, ou encore le très récent o3. Mais il ne faut pas oublier que développer de telles technologies a un coût, et non des moindres.

En effet, les systèmes d’IA, en plus de consommer d’incroyables quantités d’énergie, nécessitent des investissements considérables. Et, si Microsoft a injecté plusieurs millions de dollars dans un supercalculateur dédié au développement de ChatGPT, cela ne semble pas suffire.

OpenAI chercherait-elle à faire toujours plus de profit ?

« Les centaines de milliards de dollars que les grandes entreprises investissent actuellement dans le développement de l’IA montrent ce qu’il faudra vraiment pour qu’OpenAI poursuive sa mission », écrit le conseil d’administration d’OpenAI. Toutefois, cela ne semble pas suffire pour l’entreprise de Sam Altman.

« Nous avons une fois de plus besoin de lever plus de capitaux que nous ne l’avions imaginé », affirme ainsi l’entreprise. « Les investisseurs veulent nous soutenir mais, à cette échelle de capital, ils ont besoin de fonds propres conventionnels et de moins d’actions structurelles. »

Cette annonce va dans le sens du procès intenté par Elon Musk contre OpenAI. En effet, le milliardaire et cofondateur de l’entreprise d’IA accuse cette dernière d’abandonner son statut de société à but non lucratif. D’ailleurs, le milliardaire a été rejoint dans son combat par celui que beaucoup considèrent comme le “parrain de l’IA”.

OpenAI estimerait ainsi que son modèle de société n’est pas en mesure de « permettre au conseil d’administration de prendre directement en compte les intérêts de ceux qui financeraient la mission et de ne pas permettre à l’organisation à but non lucratif de faire plus que de contrôler l’organisation à but lucratif ».

Source : futurism